Twitter quitte le code de l’UE contre la désinformation

Par Epoch Times avec AFP
27 mai 2023 13:20 Mis à jour: 28 mai 2023 14:41

Twitter a décidé de quitter le code de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation en ligne, mais « ses obligations demeurent », a annoncé samedi le commissaire européen à l’Industrie Thierry Breton dans un message sur le réseau social dirigé par Elon Musk.

« Vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher. Au-delà des engagements volontaires, la lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu de la DSA (la loi sur les services numériques) à partir du 25 août », lui a-t-il rappelé. « Nos équipes seront prêtes à faire appliquer la loi », a-t-il averti.

Lancé en 2018, le code européen de bonnes pratiques regroupe une trentaine de signataires, des géants comme Meta, Google, Twitter, Microsoft, TikTok, mais aussi de plus petites plateformes, ainsi que des professionnels de la publicité, des fact-checkeurs et des ONG. Les signataires ont eux-mêmes participé à la rédaction du texte, qui contient une quarantaine d’engagements visant notamment à mieux coopérer avec les fact-checkeurs et à priver de publicité les sites diffusant des infox.

Le départ de Twitter n’est pas une surprise pour les services de Thierry Breton. Depuis le rachat du réseau social il y a six mois, le milliardaire Elon Musk a assoupli la modération des contenus problématiques et semble avoir amplifié la voix de propagateurs notoires de désinformation sur la plateforme. « Si (Elon Musk) n’est pas sérieux sur le code, c’est peut être mieux qu’il le quitte », avait commenté vendredi un responsable à la Commission européenne contacté par l’AFP.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.