Un syndicat policier propose de rouvrir « quelques bagnes en Guyane » pour y rééduquer « dealers, djihadistes, braqueurs et autres criminels »

Par Paul Tourège
17 novembre 2020 16:41 Mis à jour: 17 novembre 2020 16:41

Pour le syndicat France Police – Policiers en colère, les agressions répétées dont les forces de l’ordre font l’objet sont le fruit d’une « idéologie politique consistant à expliquer que l’incarcération n’est pas la solution ».

Dans un billet publié le lundi 16 novembre, le syndicat France police – Policiers en colère est revenu sur l’interview de Gérald Darmanin publiée quelques jours plus tôt dans les colonnes du Parisien.

Cinquième puissance syndicale du ministère de l’Intérieur, le syndicat France Police – Policiers en colère se définit lui-même comme « 100 % indépendant, autonome, corporatiste, apolitique et patriote ». Il se revendique « première force d’opposition » syndicale au sein de la police nationale.

L’organisation syndicale est notamment revenue sur les propos du ministre de l’Intérieur qui, répondant à une question des journalistes du quotidien francilien au sujet de l’article 24 de la proposition de loi de sécurité globale qui prévoit de punir la diffusion d’images du visage d’un policier ou d’un gendarme, a déclaré : « C’est incroyable cette société dans laquelle on pense que les policiers sont les agresseurs. Il y a un renversement de la charge de la preuve et des valeurs. Cela fait des années que l’on crache à la figure des policiers. »

Pour le syndicat France Police – Policiers en colère, les agressions répétées dont les dépositaires de l’ordre public font l’objet sont liées à « l’idéologie politique consistant à expliquer que l’incarcération n’est pas la solution ».

« Dès lors que la Justice refuse de mettre durablement les voyous sous écrous, le ministre de l’Intérieur peut s’agiter autant qu’il veut, la France continuera à s’enfoncer dans une crise sécuritaire majeure », poursuit l’organisme syndical.

« Défendre les libertés des criminels mais piétiner les libertés des Français au nom du Covid »

« Si le gouvernement rouvre quelques bagnes en Guyane et y rééduque dealers, djihadistes, braqueurs et autres criminels, nous passerons de vingt agressions de policiers par jour à vingt agressions de collègues par an », ajoute France Police – Policiers en colère.

Et le syndicat policier de faire référence à la politique du président philippin controversé Rodrigo Duterte dont les méthodes radicales pour enrayer la criminalité, notamment le trafic de drogue, ont fait couler beaucoup d’encre.

« En appliquant 50 % de la politique du président philippin Rodrigo Duterte, la France enraierait le terrorisme et la criminalité de droit commun en six mois. Mais cela ne risque pas d’arriver chez nous car Dupond-Moretti et ses amis progressistes seront toujours là pour excuser les voyous et leur garantir l’impunité », affirme France Police – Policiers en colère.

« Défendre les libertés des criminels mais piétiner les libertés des Français au nom du Covid, c’est tout un art, celui du ‘en même temps’ », conclut la cinquième force syndicale du ministère de l’Intérieur.

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