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«Une agression absolument honteuse»: Éric Zemmour en colère après les violences qui ont perturbé sa séance de dédicaces à Brest

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Éric Zemmour, le 4 décembre 2022.

Photo: : ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Invité sur BFMTV, lundi 19 juin, Éric Zemmour est revenu sur les violences qui ont perturbé sa séance de dédicaces à Brest, deux jours plus tôt. Il a clairement visé la responsabilité de l’État.
« L’État est incapable de protéger les Français. » Sur le plateau de BFMTV, lundi 19 juin, Éric Zemmour a exprimé son dégout après les violences qui sont venues gâcher sa séance de dédicaces à Brest, samedi 17 juin. Pour le président de Reconquête !, l’État a manqué à ses devoirs. « Il n’a pas fait son travail », a-t-il fustigé.
L’homme politique a ainsi enjoint le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à prendre « des sanctions » contre le préfet du Finistère, qui « a été soit incompétent, soit hostile. Dans les deux cas, c’est un scandale », a-t-il lâché.
« Certains ont eu très peur »
« Imaginez que vous veniez vous faire dédicacer un livre d’un auteur que vous aimez particulièrement. Soudain, des hordes de barbares se jettent sur vous, vous frappent, vous insultent », a continué Éric Zemmour. Selon les informations du Télégramme, environ 250 lecteurs s’étaient inscrits à la séance de dédicaces de l’ex-candidat à la présidentielle. Une séance qui a subi l’attaque d’une cinquantaine d’individus issus de la mouvance « antifasciste » après leur irruption devant l’hôtel qui accueillait la rencontre.
« Parmi les Français venus dédicacer leur livre, il y avait des enfants, des grands-pères et des grands-mères. Certains ont eu très peur », a déploré l’ancien éditorialiste de CNews, en dénonçant « une agression absolument honteuse » de la part de « gens qui (lui) pourrissent la vie ».
Dans un communiqué, Éric Zemmour et son parti ont annoncé, ce lundi, porter plainte contre la CGT et la vingtaine d’associations ayant « appelé à perturber la séance de dédicaces ». Une deuxième plainte vise cette fois-ci l’État, « au travers du préfet du Finistère ».