Obsèques de Lola: une foule digne et émue pour l’ultime adieu à l’adolescente

Par Epoch Times avec AFP
24 octobre 2022 16:25 Mis à jour: 24 octobre 2022 16:35

Les obsèques de la petite Lola ont débuté lundi à Lillers (Pas-de-Calais) en présence de plusieurs centaines de personnes venues rendre un dernier hommage à la fillette de 12 ans, dont le meurtre sauvage a bouleversé le pays.

Le cercueil blanc, orné d’un bouquet de fleurs blanches, a été porté à l’intérieur de l’église vers 13H45, suivi par ses parents, ses frères, ses proches et une foule d’anonymes dans un silence empli d’émotion, puis quelques notes de musique.

La famille avait décidé d’ouvrir ces funérailles au public, tout en réaffirmant à nouveau dimanche soir sa volonté d’« honorer la mémoire » de Lola « dans la sérénité », « le respect et la dignité », loin de toute agitation politique.

L’inhumation dans le cimetière de Lillers, commune de 10.000 habitants dont est originaire sa mère, doit se dérouler « dans la plus stricte intimité ».

Parmi les proches figuraient des voisins de la rue Manin, à Paris, où habitait la jeune fille, ainsi que des amis du camping du Pas-de-Calais où la famille passait ses vacances.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la secrétaire d’État à l’Enfance, Charlotte Caubel, et d’autres élus, dont la députée RN de la circonscription Caroline Parmentier, étaient aussi présents dans l’église de la ville, la collégiale Saint-Omer, qui peut accueillir 500 personnes.

« Il n’y a pas de mot »

À l’extérieur, des dizaines de personnes étaient rassemblées pour écouter la messe, célébrée par l’évêque d’Arras, Mgr Olivier Leborgne, grâce à une sonorisation.

Parmi eux, Sabine Vizenski, en larmes, venue avec ses trois petits-enfants. « Ce sont mes petits-enfants, de l’âge de Lola, qui ont demandé à venir », dit-elle. « Nous sommes là pour témoigner comme on peut de notre soutien ».

« J’ai fait 30 minutes de voiture, c’était très important pour moi », confie, plus loin, Thomas Maillot, 55 ans. « Faire ça à une gamine de cet âge… il n’y a pas de mot ».

Les circonstances horribles de la mort de l’enfant, violée, asphyxiée et retrouvée le 14 octobre dans une malle dans la cour de son immeuble, ont suscité une immense émotion dans le pays.

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