Une jeune femme atteinte de trisomie 21, d’autisme et de paralysie cérébrale obtient son diplôme universitaire et remporte un prix

Par Louise Bevan
24 mai 2021 06:06 Mis à jour: 24 mai 2021 06:06

Née prématurément, cette jeune femme de 22 ans a vaincu les limitations liées à ses diagnostics de trisomie 21, de paralysie cérébrale et d’autisme.

Alors que les médecins avaient dit qu’elle ne pourrait jamais marcher, parler, lire ou écrire, au fil des ans, elle a bravé les obstacles pour obtenir un diplôme d’études secondaires, terminer des études universitaires et même remporter un prix convoité.

Jessica Faith Lonergan, de Mount Vernon, dans l’État de Washington, anime aujourd’hui des ateliers pour encourager d’autres élèves présentant des retards de développement à poursuivre leurs rêves d’université.

« Elle se prend tout le temps pour une rock star », a déclaré sa mère, Joy Caldwell, au Skagit Valley Herald.

(Avec l’aimable autorisation de Joy Caldwell)

Partageant son histoire sur les médias sociaux, Jessica raconte que lorsqu’elle n’avait qu’une semaine, sa mère a lu un article sur Karen Gaffney, une femme porteuse de trisomie 21 qui avait fréquenté un collège communautaire et nagé dans la Manche.

« L’histoire de Karen a aidé ma mère à s’attendre à plus et à ne pas limiter mon avenir », a-t-elle écrit.

Le courage de Jessica a été mis à l’épreuve dès son plus jeune âge. Tout au long de son enfance et de son adolescence, elle a subi deux opérations du cerveau et de nombreuses procédures compliquées pour placer un total de quatre tiges et 28 vis dans son dos, rapporte le site officiel de la chaîne KING-TV, KING5.

Elle a pourtant persévéré malgré la douleur, apprenant à marcher à l’âge de 6 ans et supportant un corset dorsal qui limitait ses mouvements.

(Avec l’aimable autorisation de Joy Caldwell)

Jessica Lonergan s’est épanouie à l’école grâce au soutien d’enseignants extraordinaires et à un plan d’éducation individualisé. Elle a participé aux Jeux olympiques spéciaux d’été de l’État en 2015, remportant des médailles d’or et de bronze pour les marches guidées de 25 et 50 mètres.

Deux ans plus tard, elle a obtenu une place au Skagit Valley College dans le cadre de leur programme INVEST (Individualized, Next Step, Vocational Education, and Social Skills Training) – un programme de vie autonome spécialement conçu, actuellement adopté par seulement trois écoles américaines, pour les élèves présentant des retards de développement.

Jessica s’est épanouie à l’université, en rejoignant le Campus Christian Fellowship et en se faisant de nombreux amis.

La fière maman Joy, qui termine également un diplôme d’infirmière à Skagit Valley, a déclaré que le fait de fréquenter l’université et d’obtenir un diplôme était « le rêve devenu réalité » de sa fille, rapporte le Skagit Valley Herald.

(Avec l’aimable autorisation de Joy Caldwell)

En raison de sa réussite, Jessica a été nommée par le conseil d’administration du collège pour le prix Transforming Lives 2021 en février, ce qui la place parmi les 34 étudiants représentant les 34 collèges communautaires et techniques de l’État de Washington, rapporte le Skagit Valley Herald.

« Nous l’avons désignée parce qu’elle est un miracle vivant et parlant », a déclaré au journal Flora Perez-Lucatero, vice-présidente du conseil d’administration du Skagit Valley College.

« Nous pensons qu’elle est vraiment une inspiration et une lumière d’espoir pour tant d’autres étudiants qui veulent aller à l’université, mais qui peuvent avoir l’impression que ce n’est peut-être pas pour eux. »

(Avec l’aimable autorisation de Joy Caldwell)

Depuis qu’elle a obtenu son diplôme, Jessica utilise les connaissances pratiques acquises dans le cadre du programme INVEST pour montrer comment l’université a enrichi sa vie.

Par le biais d’ateliers, Jessica aide les étudiants souffrant de déficiences développementales à découvrir l’accompagnement exceptionnel et les nombreuses technologies qui peuvent les aider à entreprendre un cursus universitaire.

Jeune adulte confiante, Jessica a été choisie comme ambassadrice de l’association à but non lucratif Nothing Down en 2017. Elle a même accepté un emploi d’hôtesse de restaurant, qu’elle adore.

(Avec l’aimable autorisation de Joy Caldwell)

Mme Caldwell affirme que sa fille ne se rend peut-être pas compte de la portée de ses réalisations, mais le pouvoir d’inspiration de Jessica est indéniable. Tout comme son pouvoir de rendre sa mère fière.

« Elle est un miracle et une bénédiction, et je ne voudrais pas qu’il en soit autrement », a publié Mme Caldwell sur Facebook. « Bon travail, Dieu ! »

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