Venezuela : face à une inflation qui pourrait atteindre cette année les 1.400 %, Maduro remplace

29 octobre 2017 00:42 Mis à jour: 29 octobre 2017 00:40

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a nommé un nouveau ministre de l’Économie et un nouveau président de la Banque centrale du Venezuela (BCV), alors que ce pays pétrolier traverse une grave crise économique.

Le président a nommé Simon Zerpa, directeur financier de la compagnie pétrolière étatique Petróleos de Venezuela (PDVSA), ministre de l’Économie et des Finances, selon un décret publié dans la nuit de vendredi à samedi.

M. Zerpa figure sur la liste des treize fonctionnaires du gouvernement vénézuélien sanctionnés par les États-Unis le 26 juillet pour atteinte à la démocratie ou participation à des actes de violences et de corruption.

Simon Zerpa succède à Ramon Lobo, un ex-député qui occupait ce poste depuis janvier. Ramon Lobo a lui-même été nommé à la tête de la banque centrale.

La nomination de M. Lobo à la tête de la BCV avait été approuvée jeudi par la toute puissante Assemblée constituante, acquise au président Maduro et non reconnue par l’opposition.

M. Lobo, dont la nomination figure dans le même décret que celle de M. Zerpa, succède à Ricardo Sanguino, un ex-député qui était à ce poste depuis janvier.

Le député d’opposition José Guerra a estimé que cette nomination violait la Constitution, qui stipule que le président de la BCV est désigné par le Parlement, contrôlé actuellement par l’opposition.

La plus haute autorité judiciaire du pays a cependant statué que les décisions du Parlement, dont les pouvoirs ont été saisis par la Constituante, étaient sans effet.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.