2 246 fœtus avortés ont été retrouvés chez un médecin-avorteur, voici la décision qui a été prise à leur sujet

Par Victor Westerkamp
7 octobre 2019 15:38 Mis à jour: 7 octobre 2019 15:38

Les 2 246 restes de fœtus trouvés parmi les affaires d’un médecin-avorteur décédé en Illinois (États-Unis) ont été transportés dans l’Indiana, l’endroit où ils avaient subi l’avortement entre 2000 et 2002.

« Nous allons continuer cette affaire pour déterminer du mieux que nous pouvons exactement ce qui s’est passé ici », a déclaré le procureur général de l’Indiana, Curtis Hill, lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 20 septembre 2019 à Indianapolis, selon le site Web du gouvernement d’Indiana. « Mais entre-temps, je peux vous dire que nous allons ramener nos bébés avortés à la maison et veiller à ce qu’ils soient traités avec la dignité qui leur est due et le respect que mérite toute personne. »

Les fœtus ont été retrouvés chez le docteur Ulrich Klopfer, qui est décédé le 3 septembre 2019. Les restes macabres des fœtus ont été découverts par sa veuve et sa sœur alors qu’elles triaient les biens du défunt dans leur maison à Crete, dans l’Illinois, le 12 septembre.

La veuve du docteur Klopfer l’a déclaré à son avocat, qui en a informé le bureau du coroner du comté de Will, qui à son tour en a informé le bureau du procureur et le bureau du shérif. Le bureau du coroner a ensuite pris possession des restes de fœtus.

Une déclaration sur les restes de fœtus en cours de découverte. (Bureau du coroner du comté de Will)

Après une enquête initiale et une analyse minutieuse de l’administration des 3 cliniques du docteur Klopfer qui ont fermé dans l’Indiana à Fort Wayne, South Bend et Gary, il a été établi que les fœtus avaient dû être avortés dans ces cliniques au cours de la période 2000 à 2002.

« Cette enquête est un travail d’équipe impliquant plusieurs bureaux et agences depuis le jour où elle a commencé et cela continue au fur et à mesure que nous progressons », a déclaré le procureur général de l’Indiana, Curtis Hill, sur Facebook.

« Notre priorité tout au long de ce processus est de respecter les restes de ces enfants ainsi que les femmes et les familles qui leur sont associés. » Il a poursuivi : « Nous sommes toujours en train de prendre part au processus de prise de décision en ce qui concerne tout ces restes, et nous continuerons à procéder avec un soin approprié et une grande considération à chaque étape du chemin. Pour le moment, nous pouvons simplement informer tout le monde que ces restes de fœtus sont de retour dans l’Indiana. »

Les fœtus ont été transportés mercredi dans le comté de St. Joseph, dans l’Indiana, où ils seront gardés jusqu’à ce que le bureau du procureur ait déterminé la suite des opérations.

Dans une autre affaire, le docteur Klopfer avait pratiqué l’avortement sur une enfant de 10 ans et une autre de 13 ans :

Le docteur Klopfer avait témoigné lors d’une audience déclenchée par une plainte déposée par le bureau du procureur général de l’Indiana. Il a admis avoir pratiqué l’avortement sur une fille de 10 ans qui avait été violée par son oncle.

Il a dit qu’il avait laissé la fille rentrer chez elle avec ses parents, qui étaient au courant du viol mais ne voulaient pas que l’oncle soit poursuivi en justice.

Plusieurs membres de l’Indiana Medical Licensing Board ont évoqué cela lors de la discussion finale avant de retirer la licence du docteur Klopfer en 2016, a rapporté le South Bend Tribune.

Outre la jeune fille de 10 ans, le jury a constaté que M. Klopfer n’avait pas signalé un second avortement fait à une fille de moins de 14 ans. À l’origine, le Dr Klopfer avait cessé de pratiquer des avortements à Fort Wayne en 2014, car il n’avait pas respecté les lois du comté. La dernière de ses 3 cliniques a ainsi fermé ses portes en 2015.

Le bureau du procureur du comté de St. Joseph a porté plainte contre le Dr Klopfer en 2014 pour avoir prétendument omis de signaler de manière appropriée l’avortement pratiqué sur une fillette de 13 ans qui avait été violée.

L’accusation a finalement été rejetée par les procureurs. Le Dr Klopfer avait ensuite accepté de payer des honoraires et d’autres frais judiciaires, d’effectuer 24 heures de service communautaire et de ne pas commettre de crime pendant un délai d’un an.

Le journaliste d’Epoch Times Zachary Stieber a contribué à cet article.

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