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Avignon : un policier tué lors d’une opération anti-drogue

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Un policier âgé de 36 ans a été tué le 5 mai lors d'une opération anti-drogue à Avignon.

Photo: by CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

Un policier a été tué lors d’une opération antidrogue dans le centre-ville d’Avignon dans le Vaucluse, un drame qui survient alors que l’exécutif a placé la lutte contre les trafics au cœur de ses priorités et que l’insécurité s’annonce un thème majeur de la campagne présidentielle.
Vers 18H30, le policier décédé et son groupe départemental d’intervention ont été requis « pour des perturbateurs en centre-ville à proximité d’un point de deal », a expliqué une source policière.
À leur arrivée, ils « auraient constaté une transaction » et « tenté d’interpeller plusieurs individus se livrant à la revente de stupéfiants », a-t-elle ajouté. Un homme a alors « fait feu à plusieurs reprises » sur le policier. L’auteur présumé des tirs a pris la fuite « en trottinette », a précisé la même source.

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Éric, 36 ans, père de deux enfants
Selon des sources syndicales, le policier tué s’appelait Eric, père de deux petites filles, âgées de 5 et 7 ans, il avait 36 ans et était affecté dans un groupe de recherche et intervention (GRI)

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Sur Twitter, le syndicat Unité SGP Police a présenté ses condoléances aux proches de la victime, « lâchement abattu en intervention ».

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« L’ensemble du ministère de l’Intérieur est en deuil ce soir à la suite du décès d’un policier en intervention à #Avignon, mortellement blessé par des tirs d’arme à feu », a aussi réagi la porte-parole du ministère sur Twitter.

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« Sa famille, ses deux tout jeunes enfants, leur tristesse, leur effroi.
Nous perdons l’un des nôtres. Encore. Toujours. », a tweeté la Déléguée Nationale UnitéSGP Police FO, Linda Kebbab.

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« Colère et tristesse »

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Tout récemment, mi-avril, lors d’une intervention baptisée « coca84 », sept Vauclusiens avaient été interpellés pour trafic de stupéfiants par la brigade de recherche de la gendarmerie d’Avignon. Quelque 37 armes et de nombreuses munitions de divers calibres avaient été récupérées à cette occasion.
La mort de ce policier survient dans un contexte marqué pour les forces de l’ordre par le traumatisme de l’assassinat djihadiste de Stéphanie Monfermé, une fonctionnaire de police tuée à coups de couteau dans le commissariat de Rambouillet il y a une dizaine de jours à peine. Il intervient aussi alors que l’exécutif a ces derniers mois érigé la sécurité au premier rang de ses priorités, à un an de l’élection présidentielle.
Hommages de l’exécutif
« Mes premières pensées vont à ses proches et à la grande famille de la police nationale, à nouveau endeuillée. Tout est mis en œuvre pour que cet acte odieux ne reste pas impuni », a  souligné le chef du gouvernement Jean Castex, qui a annoncé la nouvelle sur Twitter.

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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a également réagi. « Devant ce terrible drame, nous pensons à sa famille, ses proches et ses collègues. L’ensemble du ministère de l’Intérieur est en deuil ».

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