Carpentras: le squelette d’une sexagénaire découvert dans son appartement, à côté de celui de son chat

Par Emmanuelle Bourdy
25 janvier 2023 10:30 Mis à jour: 25 janvier 2023 10:30

C’est une bien triste découverte que les sapeurs-pompiers ont faite, le 14 janvier dernier à Carpentras (Vaucluse). Le squelette d’une femme et de son chat ont été retrouvés dans un appartement du centre-ville. La police a été chargée de l’enquête.

Le squelette d’une femme d’une soixantaine d’années a été retrouvé dans son logement, situé dans la rue du Collège à Carpentras, rapporte Le Dauphiné libéré. Celui de son chat gisait à ses côtés. Cette triste découverte montre l’état de grande solitude dans laquelle devait être la défunte.

Il s’agirait d’une mort naturelle

Ce sont les pompiers qui, accompagnés du propriétaire des lieux, ont découvert les deux corps dans l’appartement. Le squelette du félin se trouvait dans sa litière, tandis que celui de sa maîtresse reposait à proximité, sur le canapé.

Si les policiers de Carpentras ont éliminé la piste criminelle, ils doivent néanmoins rechercher les causes de ce décès, sachant que la locataire était malade. Une autopsie doit être réalisée. Tout porte à croire qu’il s’agit d’une mort naturelle.

Ces « drames de solitude » sont de plus en plus observés et relayés dans la presse. Le 31 décembre dernier à Libourne, le corps momifié d’une septuagénaire avait été découvert dans son appartement, situé en plein cœur de la ville. Elle était décédée depuis environ trois ans. Le 12 janvier, à Chéniers dans la Creuse, le corps d’un octogénaire a été retrouvé à son domicile, six mois après sa mort.

Des gestes qui peuvent éviter ces drames

S’il n’existe pas de statistiques officielles sur ces morts solitaires, conséquences d’un isolement extrême, un recensement a toutefois été effectué par les Petits Frères des Pauvres et publié le 16 janvier dernier. Il révèle qu’en 2022, les corps de 14 personnes âgées de 62 à 93 ans ont ainsi été retrouvés à leur domicile. Elles étaient décédées depuis plusieurs semaines, voire même plusieurs années pour certaines. Ces personnes n’avaient pas ou peu été identifiées par les services sociaux, précisent les Petits Frères des Pauvres, qui recommandent quatre gestes pour éviter de tels drames.

Le premier geste est de faire connaissance avec ses voisins, le second de prendre des nouvelles d’eux, le troisième de leur envoyer un mot, et enfin de laisser un indice sous leur porte. Sabrina Lalaoui, la coordinatrice de l’équipe Accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres à Marseille, indique que les signes tels que « le courrier qui s’entasse dans la boîte aux lettres » ou « le fait de ne pas entendre vos voisins », sont à prendre au sérieux.

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