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«Conseiller.e.s», «Président.e.s» : la mairie de Paris a dépensé plus de 18.000 euros pour changer les plaques de l’Hôtel de ville

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Hôtel de Ville dans le centre de Paris.

Photo: : JOEL SAGET/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La maire de Paris est accusée par l’opposition d’avoir déboursé 18.609 € pour regraver des plaques situées sur le mur du couloir menant à l’hémicycle, rendant hommage aux anciens élus. On lui reproche avant tout d’avoir saisi cette occasion pour y insérer de l’écriture inclusive.
Voici une révélation qui n’a pas laissé de marbre le groupe d’opposition Changer Paris, comme le relate Le Figaro. Anne Hidalgo a discrètement tirer parti de la modification des plaques commémoratives de l’Hôtel de Ville rendant hommage à d’anciens élus pour y insérer des mots en écriture inclusive.
Découverte lors d’« un inventaire de l’état de délabrement de la mairie »
À la base, ces plaques de marbre ont été modifiées pour rendre hommage aux anciens présidents du Conseil de Paris ainsi qu’aux conseillers ayant effectué plus de 25 ans de mandat. Mais, au grand damne des amoureux de la langue de Molière, l’édile a fait inscrire « Président.e.s » et « Conseiller.e.s » en lettres dorées. Ce changement ayant coûté la coquette somme de 18 609 €, une broutille, certes, au vu de la dette de la mairie de Paris, dont le montant s’élève à 7,2 milliards d’euros en cette fin d’année. La gestion du budget de la capitale par la candidate socialiste à la présidentielle n’a pas manqué d’alimenter les critiques régulières.
Les élus d’opposition, qui ont découvert la situation lors d’« un inventaire de l’état de délabrement de la mairie », ont donc du mal à accepter cette modification constatée sur le tard début décembre.

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Mais l’entourage d’Anne Hidalgo l’entend bien différemment. Ainsi, « ces plaques sont le fruit d’une délibération votée à l’unanimité en 2017 », nous dit-on. Selon Le Figaro, la maquette, avec l’écriture inclusive, avait été présentée lors de « la délibération qui proposait de les actualiser ». Mais l’opposition municipale reproche à la mairie un vote fait lors d’une « session budgétaire lourdement chargée ». Aurélien Véron, le porte-parole de ce groupe rassemblant Républicains, centristes et indépendants, avance qu’il n’était alors aucunement question de « correction en langue inclusive », le projet ayant été rédigé de manière « floue ».
Les railleries ne se sont pas fait attendre. « Les dégâts d’Hidalgo à Paris sont déjà gravés dans la pierre », a écrit la député LR Nadine Morano sur Twitter. Le député RN Gilbert Collard a lui aussi mentionné sur le réseau social : « Les plaques de marbre commémoratives de la mairie de Paris réécrites en écriture inclusive : la bêtise de la mairie de Paris est maintenant gravée dans le marbre ! » Certains ont par ailleurs fait remarquer que cette écriture inclusive ne comportait même pas « de vrais points médians ».

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