Coronavirus : les masques obligatoires au collèges pourront être gratuits pour les familles démunies, annonce Jean-Michel Blanquer

Par Epoch Times avec AFP
21 août 2020 12:20 Mis à jour: 21 août 2020 19:09

« Nous sommes en situation de fournir des masques aux élèves qui en ont le plus besoin », a déclaré le ministre de l’Éducation nationale.

Le masque obligatoire en classe dès la rentrée pour les collégiens et les lycéens pourra au cas par cas être fourni gratuitement aux familles « en grande difficulté », a annoncé ce vendredi le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

« Si des familles sont en grande difficulté, nous sommes en situation de fournir des masques aux élèves qui en ont le plus besoin », a déclaré le ministre, en visite dans une école de l’Oise, à Montataire, rappelant que l’allocation de rentrée scolaire pour les foyers les plus modestes avait été majorée de 100 euros cette année.

Le ministre a estimé que « l’habitude de porter le masque doit être prise, y compris par les adolescents », qu’il « est normal d’avoir cela comme on a des vêtements » et que cela faisait partie « des fournitures de rentrée ». « Si vous avez un masque et que vous le lavez régulièrement, ce n’est pas un coût gigantesque », assure-t-il.

Face aux inquiétudes des enseignants devant le rebond du coronavirus, M. Blanquer a annoncé le 20 août sur France 2 que le masque serait désormais obligatoire en toutes circonstances pour les collégiens et lycéens dans les espaces clos à partir de la rentrée le 1er septembre.

Port du masque pour les professeurs

Les professeurs de collège et lycée seront également tenus de porter un masque, même si M. Blanquer a estimé vendredi que cette obligation pourrait être levée lorsqu’il y a une distance de 2 mètres avec les élèves pendant les cours. « Si ça gêne le cours, cette possibilité existe. Le port du masque peut être une contrainte pour les professeurs, a fortiori quand ils doivent parler pendant des heures », a souligné M. Blanquer.

Pour les enseignants en maternelle, le port du masque reste recommandé mais n’est pas obligatoire. Dans les espaces extérieurs, dont les cours de récréation, ce sera laissé à l’appréciation des autorités locales.

Et pourquoi pas une « classe en plein air ? « 

Le ministre a également souligné qu’« à Paris et Marseille (…) on peut prendre des mesures plus spécifiques pour tenir compte de la circulation du virus », actuellement plus forte dans ces deux zones. La question du « brassage des classes » (lors d’un changement de cours) est « envisagée ». « Dans les endroits comme à Paris et Marseille, on va limiter ce brassage de façon à ce que ce soient les professeurs qui aillent dans la classe des élèves plutôt que l’inverse ».

L’aération et la désinfection de ces classes peut être « plus fréquente dans ces territoires-là », a-t-il ajouté. « Il y a des initiatives aussi pour faire classe en plein air », a ajouté M. Blanquer. Il a assuré que le protocole sanitaire élaboré en juillet par le ministère et qui sert de base à la préparation de la rentrée permettrait « de nous adapter à chaque situation ».

Selon lui, les hypothèses de type petits groupes d’élèves en cours d’un côté/les autres à la maison comme au début du déconfinement de mai, ou la fermeture d’un établissement et le déclenchement d’un enseignement à distance, « ne se déclenchent pas », « au moment où je vous parle ».

 

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