Cyclisme/Gand-Wevelgem: Biniam Girmay le coureur africain, fait son retour dimanche

Par Epoch Times avec AFP
25 mars 2023 09:37 Mis à jour: 25 mars 2023 15:30

Un an après être entré dans l’histoire en devenant le premier coureur africain à remporter une classique flandrienne, Biniam Girmay fait son retour dimanche sur Gand-Wevelgem où il portera le dossard N.1.

S’il a connu « un jour sans » qui l’a contraint à l’abandon vendredi à l’E3 Classic, l’Érythréen entend bien jouer les premier rôle ces trois prochains week-ends, de Wevelgem à Paris-Roubaix (9 avril) en passant par le Tour des Flandres (2 avril).

« Dans mon pays, il n’y a pas de pavés mais curieusement, même si c’est difficile, j’aime beaucoup rouler dans ces conditions », disait-il mardi en conférence de presse à Gand.

Le jeune rouleur-sprinteur de la formation Intermarché-Circus (22 ans) n’avait pas mesuré la portée de son exploit il y a douze mois.

« Il ne connaît pas bien l’histoire du vélo, a expliqué l’attaché de presse de son équipe Maxime Segers au quotidien La Dernière Heure. L’an passé, on pouvait l’envoyer à La Route Tourangelle ou à Gand-Wevelgem, pour lui, c’était la même chose ».

« Au matin de ma victoire il y a douze mois, on m’avait expliqué au briefing, les grandes lignes de la course. Quand le directeur sportif m’avait demandé si j’avais compris, j’avais répondu… non », s’amuse désormais le natif d’Asmara.

Également vainqueur l’an passé d’une étape du Tour d’Italie au terme d’un sprint épique face à Mathieu van der Poel, Girmay mesure mieux aujourd’hui la portée de ses exploits.

Ses courses sont désormais suivies au pays où des salles de cinéma diffusent les principales épreuves du calendrier. Dont les tourniquets flamands ces prochaines semaines.

« Ces parcours en Flandre vont vraiment dans tous les sens. Ma connaissance du parcours a encore besoin d’être approfondie. Avec toutes ces petites montées désagréables et ces secteurs pavés, il faut savoir quand se placer à l’avant », explique Girmay.

« Je me souviens maintenant des côtes, mais il n’est pas facile de leur donner un nom. Je connais désormais le Vieux-Quaremont, mais le Boigneberg ? Disons que j’en ai déjà entendu parler », sourit-il, « heureux que l’on puisse (l’)informer des endroits stratégiques via l’oreillette ».

Avec le Belge Wout Van Aert vainqueur vendredi à l’E3 d’un fabuleux combat face à Mathieu van der Poel et Tadej Pogacar, Girmay fera partie des favoris à Wevelgem.

« Je ne ressens pas de pression supplémentaire parce que je prendrai le départ avec le dossard numéro 1. Je veux toujours faire de mon mieux. L’année dernière a été très spéciale, mais dimanche ce sera une nouvelle édition », relativise-t-il.

« C’est dommage que la météo annoncée ne soit pas très bonne. Je préfère rouler par beau temps. Mais nous sommes en Belgique et à cette période de l’année, il faut composer avec la pluie et le vent ».

« Et puis, j’aime bien souffrir sur le vélo. J’aime ces courses où il faut frotter pour se placer. Il faut toujours être bien positionné sinon c’est fini pour toi », avance-t-il à l’approche de la quinzaine la plus importante de sa saison. La saison de la confirmation.

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