Décès du comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France

21 janvier 2019 17:23 Mis à jour: 21 janvier 2019 17:30

Le comte de Paris Henri d’Orléans, descendant direct du dernier roi à avoir régné en France et prétendant au trône, est mort lundi à l’âge de 85 ans, selon des sources concordantes.

« J’ai la tristesse de vous annoncer le décès de mon père, monseigneur le Comte de Paris, survenu ce matin. Je le confie à vos prières », a annoncé sur son compte Facebook son fils et nouveau prétendant au trône, Jean, duc de Vendôme. Son décès, qui intervient le jour anniversaire de la décapitation du roi Louis XVI, le 21 janvier 1793, a été confirmé à l’AFP par son conseiller juridique Dominique Chagnollaud de Sabouret.

Le comte de Paris était descendant du frère de Louis XIV, mais aussi de Philippe-Egalité, qui avait voté la mort du roi Louis XVI.  « Le roi est mort, vive le roi », a tweeté le mouvement royaliste Action Française, qui soutient cette branche orléaniste contre celle des Bourbons. Deuxième de 11 enfants, Henri d’Orléans était devenu à 66 ans chef de la Maison de France: en dépit d’une longue brouille avec son père, ce dernier l’avait confirmé en 1996 dans l’ordre de succession dynastique.

Né le 14 juin 1933 au manoir d’Anjou à Woluwé-Saint-Pierre (Belgique), Henri d’Orléans a passé son enfance au Maroc, en Espagne et au Portugal. Malgré la loi d’exil frappant le chef de la Maison de France, le jeune prince fut autorisé par le président de l’époque, Vincent Auriol, à rentrer en France et à y poursuivre ses études. Après une formation à l’Institut des sciences politiques à Paris, il a pris part comme officier à la guerre d’Algérie.

Après l’armée, qu’il quitte en 1967, il avait rejoint une carrière dans la banque, en France et en Suisse. En 1957, devenu comte de Clermont, il avait épousé Marie-Thérèse de Wurtemberg, dont il a eu cinq enfants avant de s’en séparer en 1977 et d’obtenir le divorce en 1984.  Il s’était ensuite remarié avec Micaela Cousino Quinones de Leon.

Son père l’avait alors renié en raison de son divorce et désigné en 1987 son petit-fils Jean, fils du comte de Clermont, comme son successeur. Mais en 1991, le comte de Clermont fut « rétabli à sa place dans la Famille de France », puis confirmé en 1996 comme héritier des droits à la couronne.

La date et le lieu des obsèques n’ont pas encore été précisés.

D.C avec AFP

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