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Dijon : la crèche de l’église Notre-Dame vandalisée pour la troisième fois en une semaine

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Photo d'illustration. Crédit : SEBASTIEN NOGIER/AFP via Getty Images.

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Durée de lecture: 3 Min.

La crèche installée sur le parvis du plus vieil édifice religieux de la ville a régulièrement été couverte d’ordures et de détritus.
Alors que la crèche de l’église Notre-Dame de Dijon a fait l’objet de dégradations à trois reprises depuis la semaine dernière, le père Emmanuel Pic, curé de l’église, ne cache pas « sa grande tristesse ».
Les différents actes de vandalisme ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 décembre, puis pendant la nuit du 19 au 20 décembre et enfin, pendant celle du 24 au 25. Une dernière date évidemment « très symbolique », souligne le père Pic.
Des sacs-poubelle et des ordures ont notamment été déversés sur la crèche qui orne le parvis du plus vieil édifice religieux dijonnais.
« À chaque fois que l’on s’en prend à une église, c’est une agression contre les choses qui nous aident à vivre ensemble », a déclaré Emmanuel Pic dans les colonnes du Bien Public.
« Cela s’inscrit dans une longue liste d’incivilités. Sachant que l’église est tout le temps ouverte, pour prier, ou non, nous nous exposons à ce genre de choses », a-t-il ajouté.
« Mais, bien sûr, nous sommes très tristes que cela arrive. Ceci d’autant plus que la paroisse est très attachée à cette crèche qui a été construite par deux réfugiés du Kosovo dont nous nous occupons, dont l’un est catholique, et l’autre musulman. Cette crèche montre bien l’esprit d’ouverture et de paix. D’ailleurs, elle rencontre un vif succès », poursuit le curé.

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Des actes de vandalismes, des vols et des profanations à répétition
Après la dernière dégradation de la crèche, Emmanuel Pic a reçu le soutien « de la municipalité » ainsi que « de fidèles de toutes religions ». Il a de nouveau déposé plainte auprès de la police.
Le 9 février 2019, l’église Notre-Dame de Dijon avait déjà été profanée : le tabernacle avait été ouvert, les hosties répandues par terre, la nappe de l’autel avait été souillée et le missel déchiré.
D’autres dégradations et vols – notamment celui du cierge pascal – ont eu lieu depuis le mois de février, jusqu’aux actes de vandalismes perpétrés en décembre.
Chef d’œuvre d’architecture gothique du XIIIe siècle, l’église Notre-Dame de Dijon est particulièrement chère au cœur des fidèles dijonnais qui y vénèrent Notre-Dame de Bon-Espoir.