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Iran: la télévision d’État piratée en direct, Ali Khamenei entouré de flammes

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Photo: by -/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Un groupe soutenant la contestation en Iran, déclenchée par la mort de Mahsa Amini, a réussi à pirater une chaîne de la télévision d’État en diffusant en plein journal une image du guide suprême Ali Khamenei entouré de flammes.
« Le sang de nos jeunes dégouline de tes doigts », indique un message apparu à l’écran lors de la diffusion samedi soir du journal de la télévision d’État. Il accompagne une photo manipulée d’Ali Khamenei, le corps entouré de flammes et la tête dans un viseur.
« Il est temps de ranger tes meubles (…) et de te trouver un autre endroit pour y installer ta famille à l’extérieur de l’Iran », peut-on lire sur un autre message accompagnant la photo.
La cyberattaque, qui a duré quelques secondes, a été revendiquée par un groupe se faisant appeler Edalat-e Ali (La justice d’Ali) qui appuie le mouvement de contestation, le plus important en Iran depuis les manifestations contre la hausse des prix de l’essence en 2019.
Plusieurs médias en persan basés à l’étranger ont partagé une vidéo montrant la cyberattaque. À la fin de la vidéo, on peut voir le présentateur du journal télévisé l’air crispé, ses yeux fixant la caméra.

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En Iran, l’agence de presse Tasnim a confirmé que la télévision d’État avait « été piratée pendant quelques instants par des agents anti-révolutionnaires ».
L’Iran est secoué par des protestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une jeune femme kurde iranienne de 22 ans, décédée trois jours après son arrestation par la police des mœurs à Téhéran pour avoir, selon celle-ci, enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes, prévoyant notamment le port du voile.
L’ONG Iran Human Rights (IHR) basée à Oslo a fait état d’au moins 95 morts dans la répression des manifestations depuis le 16 septembre. Selon un dernier bilan iranien donné fin septembre, environ 60 personnes ont été tuées dont une dizaine de policiers.