Est de l’Ukraine: Londres accuse Moscou de chercher « des prétextes à une invasion »

-La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a mis en garde la Russie contre une invasion de l'Ukraine. Photo de Rob Pinney - Piscine WPA/Getty Images.
La cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss a accusé jeudi Moscou de chercher « des prétextes à une invasion de l’Ukraine » alors que l’armée ukrainienne et séparatistes prorusses s’accusent mutuellement de bombardements dans l’Est du pays.
« Les informations faisant état d’une activité militaire inhabituelle de l’Ukraine dans le Donbass sont une tentative flagrante du gouvernement russe de fabriquer des prétextes pour une invasion », a déclaré sur Twitter Mme Truss, qui doit rencontrer son homologue ukrainien Dmytro Kouleba jeudi à Kiev.
Elle s’est déclarée également « très inquiète des informations aujourd’hui (jeudi) montrant un renforcement de l’agression russe: plus de 7.000 troupes supplémentaires à la frontière et une attaque d’une école maternelle par des troupes prorusses » selon elle.

Des militaires des forces militaires ukrainiennes attendent dans la ville d’Avdiivka en première ligne avec des séparatistes soutenus par la Russie, le 9 février 2022. Photo de Will VASSILOPOULOS / AFP via Getty Images.
La Russie doit retirer ses troupes
« Le Royaume-Uni appelle la Russie à retirer ses troupes, il reste du temps pour la diplomatie et la désescalade », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué publié sur Facebook, l’armée ukrainienne a accusé les combattants séparatistes d’avoir visé « avec un cynisme particulier » la localité de Stanitsa Louganska, touchant notamment une école maternelle.

Un militaire des forces militaires ukrainiennes se tient dans une tranchée à Mariinka, en première ligne avec un séparatiste soutenu par la Russie, région de Donetsk, le 7 février 2022. (
De leur côté, les autorités de la région séparatiste de Lougansk, citées par l’agence de presse russe Interfax, ont annoncé que « la situation sur la ligne de front s’est dégradée au cours des dernières 24 heures ».
La Russie, qui a massé plus de 100.000 soldats aux frontières du pays, a exprimé sa « profonde préoccupation ». Moscou affirme depuis mardi procéder au retrait partiel de ses troupes déployées aux abords de l’Ukraine, mais les Occidentaux ont contredit à l’unisson ces affirmations.

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