États-Unis : Un maire arrêté après que l’appareil de surveillance le montre giflant une employée en pleine figure

Par Zachary Stieber
6 novembre 2019 04:49 Mis à jour: 6 novembre 2019 12:58

Un maire de l’Alabama a été arrêté après qu’une caméra vidéo l’aurait montré en train de gifler une employée au visage.

L’incident s’est produit à Spanish Fort aux environs du 1er octobre.

Selon la plainte criminelle (pdf), le maire Mike McMillan aurait frappé Lindsey Cooper alors qu’il discutait avec elle, « lui disant de se taire et la giflant de la main ».

Le maire McMillan a été arrêté pour harcèlement.

Mike McMillan a été libéré sous caution de 450 € (500 $) environ une heure après son arrestation le 31 octobre, selon son casier judiciaire. Il doit comparaître en cour le 19 décembre.

Le procureur de Spanish Fort City, David Conner, a déclaré que la gifle alléguée avait eu lieu alors que M. McMillan et la femme travaillaient à l’hôtel de ville.

« Elle allègue la véracité de l’incident, que c’est arrivé », a dit le procureur Conner à WALA. « Je suis sûr que le maire adopterait une position différente sur la façon dont cela s’est produit, et nous allons laisser les choses se dérouler et partir de là. »

Il a dit que la Ville a commencé à enquêter moins d’une semaine après l’incident, bien que le Bureau du shérif du comté de Baldwin n’ait eu aucune connaissance de l’incident avant plusieurs semaines.

Me Conner informe que les images provenant des appareils de surveillance à l’intérieur de l’hôtel de ville ont confirmé l’incident.

« Il existe des images vidéo que les caméras ont saisies », affirme M. Conner. « Nous avons reçu des demandes pour ces dossiers, nous examinons ces demandes actuellement et nous y apportons des réponses selon les requêtes. »

Dans une déclaration, le Bureau du shérif du comté de Baldwin a déclaré que M. McMillan s’était rendu à la police après avoir été informé de l’accusation de harcèlement pour délit mineur à son encontre, a rapporté Gulf Coast News Today.

La gifle signalée a été dénoncée à la Division des enquêtes criminelles du Bureau du shérif du comté de Baldwin, qui a fait enquête et a finalement trouvé le motif de l’accusation, ce qui a mené au mandat pour harcèlement au troisième degré.

Mike McMillan n’a pas commenté la situation, pas plus que Mme Cooper. Le Bureau du shérif et la Ville n’ont pas publié de déclarations accessibles au public.

Photo d’illustration d’une voiture de police. (Mira Oberman/AFP/Getty Images)

Un maire de l’Indiana accusé

Le maire de Michigan City, en Indiana, a également été inculpé le mois dernier.

Le maire Ron Meer a été accusé de cinq chefs d’accusation d’intimidation, deux chefs de fausses informations et d’inconduite criminelle, selon les dossiers judiciaires.

Les accusations ont été portées après que M. Meer a demandé au chef de police Mark Swistek de cesser de coopérer avec le groupe de travail sur les drogues du comté de LaPorte, selon le WSBT. Mark Swistek démissionna à la place, de même que deux chefs adjoints.

Le groupe de travail aurait arrêté le beau-fils de Ron Meer, Adam Bray.

« Je me suis excusé au chef de police pour les mots que j’ai utilisés au cours d’une discussion privée et animée », a dit M. Meer dans une déclaration à la suite des démissions. « Je n’ai pas pesé mes mots, car je ne pensais pas vraiment ce que j’ai dit au chef Swistek et je n’avais pas l’intention de réaffecter quelque policier que ce soit de l’équipe spéciale antidrogue du comté de LaPorte. »

Scott King, qui envisageait de représenter le maire Ron Meer, a déclaré à NWI.com que l’affaire, cinq jours avant les élections municipales, « semblait vraiment louche ».

« Je trouve absolument incroyable qu’un procureur de bonne réputation soutienne des accusations à la veille d’une élection », a fait remarquer  M. King. John Lake, du comté de LaPorte, a déclaré que l’affaire n’avait rien à voir avec les élections.

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