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Une conférence de la Franco-Palestinienne Rima Hassan interdite à Sciences Po

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L'eurodéputée de La France insoumise Rima Hassan.

Photo: Crédit photo EMMANUEL DUNAND/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, l’un des plus prestigieux établissement français, a interdit une conférence de l’eurodéputée de La France insoumise, la Franco-Palestinienne Rima Hassan qui devait se tenir vendredi a indiqué mardi l’élue. 
« Luis Vassy n’a pas autorisé cette conférence pour risque d’atteinte à l’ordre public », a confirmé la direction de Sciences Po à l’AFP.
Le directeur de Sciences Po vient « d’interdire la conférence que je devais assurer vendredi 22 novembre. Motif avancé : risques de troubles à l’ordre public », avait annoncé un peu plus tôt sur X Rima Hassan.

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Elle avait fustigé une « censure des voix qui dénoncent le génocide en cours » à Gaza et en précisant qu’elle allait déposer un référé-liberté, une procédure d’examen en urgence.
Visée par une enquête pour « apologie du terrorisme »
Rima Hassan, qui multiplie les déclarations polémiques sur Israël, est visée par une enquête pour « apologie du terrorisme » après avoir estimé après le 7-Octobre dans une interview qu’il était « vrai » que le mouvement islamiste palestinien Hamas mène une action légitime. Un extrait d’interview tronqué, assure-t-elle.
La juriste de 32 ans, élue de LFI au Parlement européen, devait déjà donner une conférence sur la situation dans le territoire palestinien en avril dernier avec Jean-Luc Mélenchon à l’université de Lille (nord), conférence qui avait été interdite par l’établissement. Le mois suivant, c’était l’université Paris-Dauphine qui avait annulé une conférence similaire de Rima Hassan. Annulation finalement interdite par la justice.
Par ailleurs, une conférence de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri qui était prévue lundi soir en banlieue lyonnaise, dans le centre-est de la France, a été interdite par les services de l’État pour « risque de trouble à l’ordre public ». Elle « intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu », et « des propos antisémites, ou plus généralement attisant sciemment et explicitement la haine » pourraient être tenus à cette occasion, selon l’arrêté préfectoral.