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Gendarme tué en Guyane: le tireur présumé mis en examen et écroué

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Des gendarmes portent le cercueil d’Arnaud Blanc, tué lors d'une opération de lutte contre l'orpaillage clandestin en Guyane, à Versailles, le 31 mars 2023, devant Emmanuel Macron.

Photo: LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 1 Min.

L’auteur présumé du tir sur un gendarme du GIGN, tué lors d’une opération contre l’orpaillage illégal fin mars en Guyane, a été transféré en Martinique où il a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi, selon le parquet de Fort-de-France.  
L’homme, âgé de 20 ans et de nationalité brésilienne, avait été interpellé samedi dans la forêt guyanaise après avoir fait part de son intention de se rendre. « Il se trouvait dans une situation assez catastrophique dans la forêt », a précisé Clarisse Taron, la procureure de la République de Fort-de-France, lors d’un point presse en début de semaine, ajoutant que l’homme s’était dénoncé « en demandant en échange d’avoir la vie sauve ».
Présenté jeudi à un juge d’instruction de la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Fort-de-France, l’individu a été mis en examen pour homicide volontaire en bande organisée et association de malfaiteurs. Il a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.
Le gendarme du GIGN Arnaud Blanc, 35 ans, est décédé alors qu’il participait à une opération contre l’orpaillage illégal sur le site clandestin de Dorlin, au coeur de la Guyane, non loin de Maripasoula. Pacsé, le militaire était père de deux enfants.
Lors d’une cérémonie d’hommage, le 31 mars, Emmanuel Macron a salué la mémoire d’un homme « souriant et libre », d’un « soldat de la loi ».