Gérald Darmanin irrité face au Sénat sur la question de nationalité des personnes interpellées au Stade de France

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images
Gérald Darmanin a été auditionné par les parlementaires sur la gestion du chaos, qui a fait suite à la finale de la Ligue des champions ce samedi 28 mai au Stade de France. Le ministre de l’Intérieur s’est irrité lorsque la question de la nationalité des personnes interpellées a été abordée.
Face aux sénateurs des commissions des Lois et de la Culture, ce mercredi 1er juin, le ministre de l’Intérieur s’est expliqué sur les violences commises aux abords du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des champions. Piqué sur la question des interpellations et la nationalité des individus impliqués dans ces débordements, il a réagi en se plaçant sur la défensive, estimant qu’il n’avait pas à apporter de détails.
Il trouve « extrêmement déplacé » les liens faits entre certaines nationalités et la délinquance
Pour Gérald Darmanin, mentionner les délinquants qui s’en sont pris aux supporters espagnols et anglais, c’est « évoquer avec beaucoup d’insultes la Seine-Saint-Denis ». C’est la réponse qu’il a donnée à Jacqueline Eustache-Brinio, la sénatrice du Val-d’Oise, lorsqu’elle lui a demandé s’il avait « renoncé à restaurer l’ordre public dans notre pays ».
Même s’il a souligné ne pas vouloir divulguer la nationalité des personnes interpellées dans la nuit de samedi 28 au dimanche 29 mai, il a cependant mentionné à plusieurs reprises celle des Britanniques, indiquant au passage avoir été « forcé à le faire pour lutter contre des fake news ».
Le ministre de l’Intérieur a également accusé la sénatrice LR du Val-d’Oise de faire le jeu « de partis assez extrêmes » et d’être « assez choqué par ce point ». Il a dénoncé le fait que, « depuis plusieurs heures, voire plusieurs jours », le sujet d’une « essentialisation de la délinquance » était évoqué. Trouvant « extrêmement déplacé » les « liens très nauséabonds » faits entre certaines nationalités et la délinquance, il a ajouté que cela faisait « malheureusement l’écho d’une campagne présidentielle, que pourtant les extrémistes ont perdu ».
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