Logo Epoch Times

Hong Kong: le chef du syndicat des journalistes condamné pour avoir demandé les raisons du contrôle d’identité

top-article-image

Ronson Chan (au c.), journaliste et président de l'Association des journalistes de Hong Kong, s'adresse aux médias devant la Haute Cour de Hong Kong, le 28 juillet 2023.

Photo: ISAAC LAWRENCE/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 2 Min.

Le dirigeant du principal syndicat de journalistes de Hong Kong, Ronson Chan, a été condamné lundi à cinq jours de prison pour entrave à des agents de police lors d’un contrôle d’identité.
L’avocat de M. Chan a obtenu sa mise en liberté sous caution et va faire appel du jugement.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Le journaliste de 42 ans, président de l’Association des journalistes de Hong Kong (HKJA), avait été arrêté en septembre 2022 par deux policiers en civil alors qu’il allait couvrir une réunion de copropriétaires de logements sociaux. La police a accusé M. Chan de ne pas avoir montré sa carte d’identité et de s’être comporté de manière « non coopérative » malgré plusieurs avertissements.
La police hongkongaise dispose de pouvoirs étendus
Chan avait répondu en demandant à l’agent des renseignements sur son identité et les raisons du contrôle. La police hongkongaise dispose de pouvoirs étendus en matière d’arrestation et de fouille et les résidents n’ont que des recours limités pour s’opposer à un contrôle d’identité.
Le tabloïd Apple Daily et le média en ligne StandNews – pour lesquels travaillait M. Chan – ont tous les deux fermé en 2021 après que la police eut perquisitionné leurs locaux et arrêté des membres de leurs direction. Les responsables des deux rédactions ont été inculpés de violation de la loi sur la Sécurité nationale, que Pékin a imposée à Hong Kong en 2020 après de vastes manifestations pro-démocratie.
Reporters sans frontières (RSF) a décrit le paysage médiatique hongkongais comme ayant subi un « revers sans précédent » depuis l’imposition de cette loi et place désormais le territoire à la 140e place sur 180 dans son classement mondial sur la liberté de la presse.