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« Il n’y a pas de liberté de casser », dit Macron avant le 5 décembre

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Photo: CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

« Il n’y a pas de liberté de casser », a averti jeudi à Amiens Emmanuel Macron, à l’approche de la journée de grève interprofessionnelle du 5 décembre très surveillée par l’exécutif.
« Quand on est détenteur d’une liberté, quel que soit l’âge du citoyen, on a une responsabilité, et en démocratie, c’est de condamner la haine et de condamner toute forme d’action qui réduit la liberté de l’autre », a-t-il dit en clôturant un échange avec les étudiants de l’université Jules-Verne.
« Il n’y a pas de liberté sans ordre public dans la rue, il y a une liberté de manifester, il y a une liberté d’exprimer son opinion, mais il n’y a pas de liberté de casser », a ajouté le chef de l’Etat.

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Le mouvement du 5 décembre est surveillé de très près par l’exécutif qui veut éviter une coagulation des revendications.
Emmanuel Macron veut que les partenaires sociaux condamnent clairement les violences avant cette journée et prévient que l’exécutif sera ferme face à d’éventuels débordements, a affirmé jeudi à des journalistes un membre du gouvernement.
À Amiens, le chef de l’Etat a aussi condamné une série d’incidents récents dans les universités, qui ont relancé le débat sur l’étendue de la liberté d’expression dans ces lieux de savoir. En novembre l’ancien président François Hollande a notamment été empêché de donner une conférence à l’université de Lille par des manifestants dénonçant la précarité étudiante.
« Nos universités ont trop souvent été le théâtre ces derniers temps, soit de violences qui n’ont pas cours, soit d’interdictions de débattre d’intellectuels (…) qui sont une honte collective », a dit Emmanuel Macron. « Parce que les gens qui font ça, quel que soit leur engagement associatif ou militant, sont en train de sacrifier notre liberté, la leur » qui est « ce que nous avons de plus cher », a-t-il ajouté.