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Indonésie: les grandes villes se vident pour la fin du ramadan

 Millions of Indonesians were on the move at the weekend as they returned home to villages and towns across the world's biggest Muslim nation to mark the end of Ramadan.

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-Les passagers débarquent d'un navire dans un port de mer à Surabaya, dans la province de Java oriental en Indonésie, le 31 mai 2019, les gens se rendent dans leur ville d'origine avant l'Aïd al-Fitr, marquant la fin du mois de jeûne sacré du Ramadan. Photo de JUNI KRISWANTO / AFP / Getty Images.

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Des millions de Indonésiens ont pris d’assaut les routes de l’immense archipel ce weekend pour se rendre dans leur ville et village d’origine afin d’y célébrer la fin du ramadan.

La moitié de la population de Jakarta, soit 15 millions de personnes,  devraient abandonner la capitale du plus grand pays musulman du monde, à l’occasion de cet exode connu sous le nom de « mudik ». Les routes indonésiennes sont saturées. Les automobilistes peuvent parfois s’attendre à des trajets de 24 heures pour gagner leur destination tandis que les accidents sont nombreux.

Des dizaines de personnes ont été tuées sur les routes ces dernières années durant le « mudik ». Sur l’île de Java, où vivent plus de la moitié des 260 millions d’Indonésiens, les autoroutes étaient noires de monde. Les aéroports, gares et ports étaient également saturés par les voyageurs se rendant aux quatre coins de l’archipel aux 17.000 îles. Certains sont même montés à bord de bajajs, sorte de taxis à trois roues en général confinés aux villes.

« Le trajet prendra entre 14 et 20 heures. Si la circulation est bonne, il faudra 14 heures mais si c’est embouteillé, il en faudra 20, voire plus », dit Sugeng Puji, un chauffeur de bajaj de Jakarta qui se rend à Kebumen, dans le centre de Java. L’objectif de ces déplacements massifs est de célébrer en famille l’Aïd el-Fitr (Idul Fitri en indonésien), la fête qui marque la fin du mois du jeûne du ramadan.

D.C avec AFP