Italie : accrochages entre la police et des milliers de manifestants contre le pass devenu obligatoire sur tous les lieux de travail
La police utilise des canons à eau contre des dockers venus manifester contre le pass sanitaire le 18 octobre 2021 à Trieste en Italie.
Photo: STRINGER/ANSA/AFP via Getty Images
La police a utilisé lundi des canons à eau et des gaz lacrymogènes à Trieste, un port du nord-est de l’Italie, contre des manifestants protestant à l’encontre du pass sanitaire, devenu obligatoire sur tous les lieux de travail depuis vendredi.
Des policiers anti-émeutes se sont retrouvés face à des milliers de manifestants, notamment des dockers, qui avaient commencé à bloquer l’une des entrées du port dès vendredi, jour de l’entrée en vigueur du pass sanitaire sur le lieu de travail.
« Liberté, liberté », scandaient des manifestants. D’autres criaient : « Nous ne sommes pas violents, abaissez vos boucliers ! »
La police est parvenue à dégager l’entrée du port au bout de plusieurs heures, reléguant les manifestants sur un parking voisin.
Les dockers avaient appelé dès vendredi à la grève et leur mouvement avait attiré des participants venant d’autres villes.
Le pass sanitaire, qui prouve que son détenteur est vacciné, guéri récemment du Covid ou a été testé négativement, est devenu obligatoire sur tous les lieux de travail depuis vendredi dans toute l’Italie.
Cette nouvelle réglementation a provoqué des manifestations dans tout le pays mais n’ont pas entraîné de désordres.
A Trieste, plus de 6500 personnes ont manifesté au moment du pic de la mobilisation.
Même si plus de 85% des Italiens de plus de 12 ans ont reçu au moins une dose de vaccin, ce qui les rend éligibles pour le pass, on estime à environ trois millions le nombre de travailleurs non vaccinés.
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