Kim Jong-un fait sa première apparition publique depuis des semaines, selon les médias d’État de Corée du Nord

Par Jack Phillips
2 mai 2020 15:18 Mis à jour: 2 mai 2020 15:18

Kim Jong-un a fait sa première apparition publique depuis des semaines, selon les médias nord-coréens gérés par l’État.

Ce nouveau fait a été annoncé pour la première fois par Reuters et l’AFP, citant l’agence de presse d’État KCNA vendredi soir.

Kim, 36 ans, a assisté à une inauguration d’une usine d’engrais au nord de la capitale, Pyongyang, ceci constitue le premier constat de son activité publique depuis le 11 avril, selon l’article.

Le contenu du rapport n’a pas pu être vérifié de manière indépendante, et l’agence KCNA ou d’autres organes de presse n’ont pas publié de photos du despote assistant à l’événement.

Au cours du mois dernier, il y a eu de fréquentes spéculations sur sa santé après qu’il a manqué l’événement commémoratif du 15 avril en l’honneur de son grand-père, le fondateur de la Corée du Nord Kim Il Sung. Kim avait assisté à chacune de ces célébrations annuelles depuis son arrivée au pouvoir en 2011.

Au cours du week-end, des reportages sur la disparition de Kim ont été publiés dans plusieurs médias asiatiques. Les responsables sud-coréens ont démenti ces affirmations, affirmant qu’il était « en vie et en bonne santé » et qu’il contrôlait toujours le pays communiste.

Cependant, la spéculation a suscité des inquiétudes quant à un possible vide de pouvoir au sommet de la direction du régime, exacerbé par le fait que la Corée du Nord est connue pour posséder des armes de destruction massive.

Cette photo prise par l’agence de presse nord-coréenne KCNA (Korean Central News Agency) montre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un (c) et son épouse Ri Sol-Ju (2e d) en visite à l’école révolutionnaire de Mangyongdae à Pyongyang pour planter des arbres avec ses élèves lors d’une journée de plantation d’arbres le 2 mars 2017. (AFP/Getty Images)

Plus tôt dans la semaine, le secrétaire d’État Mike Pompeo avait déclaré que les États-Unis n’avaient aucun renseignement sur l’endroit où se trouvait Kim.

« Nous ne l’avons pas vu. Nous n’avons aucune information à communiquer aujourd’hui, nous le surveillons de près », a déclaré Pompeo mercredi, selon une transcription du département d’État.

Le secrétaire d’État a indiqué que la Maison-Blanche surveille la situation de manière plus intensive en Corée du Nord, notant que le virus du PCC* (virus du Parti communiste chinois), un coronavirus apparu dans la Chine voisine, va poser un problème pour le pays bien qu’il n’ait signalé aucun cas de la maladie.

« Il existe un risque réel de famine, de pénurie alimentaire, à l’intérieur de la Corée du Nord également », a-t-il ajouté. « Nous surveillons de près chacune de ces choses, car elles ont un impact réel sur notre mission, qui est de dénucléariser à terme la Corée du Nord. »

Les États-Unis poursuivront la mission de dénucléarisation en Corée du Nord, quel que soit le responsable.

« Je n’ai rien à ajouter au statut du président Kim », a déclaré M. Pompeo à la chaîne de télévision d’information Fox News. Il a ajouté : « Nous avons eu l’occasion d’interagir avec un certain nombre de responsables nord-coréens », dont la sœur de Kim, Kim Yo Jong, et d’autres.

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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