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Langues régionales : Jean-Yves Le Drian demande des clarifications au Premier ministre

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Photo: : LUDOVIC MARIN/POOL/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le ministre des Affaires étrangères et ex-président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian a demandé  au Premier ministre Jean Castex de prendre les « initiatives nécessaires » pour préserver l’enseignement « immersif » des langues régionales, retoqué par le Conseil constitutionnel.
« Je compte sur le Premier ministre Jean Castex pour prendre les initiatives nécessaires à la clarification de la décision du Conseil constitutionnel », a déclaré ce 25 mai dans un communiqué le numéro 2 du gouvernement.
« Un apaisement est indispensable sur la question des langues régionales », a-t-il ajouté en rappelant le « rôle majeur » des écoles Diwan dans la transmission de la langue bretonne et la « sauvegarde de l’héritage breton »« Les langues régionales constituent une véritable richesse pour le patrimoine national. Ces langues sont une partie de notre histoire, de notre culture, de notre diversité qu’il est essentiel de préserver », a-t-il souligné.

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Censure de l’ « enseignement immersif »
Le Conseil constitutionnel a retoqué partiellement vendredi la loi en faveur des langues régionales avec la censure de l’« enseignement immersif », c’est-à-dire la pratique d’une langue régionale sur tout le temps scolaire à l’école. Le projet de loi prévoyait l’instauration de l’enseignement immersif en langue régionale à l’école publique et la création d’un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales.
Le texte avait été adopté par le Parlement le 8 avril par 247 voix parmi lesquelles 100 députés macronistes,  avec en toile de fond la campagne des élections régionales de juin, où la promotion des langues et cultures régionales est jugée populaire.
Contre le choix du Premier ministre et des groupes majoritaires, la saisine du Conseil constitutionnel à titre individuel, par 61 députés de la majorité, avait suscité de vives tensions parmi les élus « marcheurs ».