L’armée chinoise se répand dans le monde, où la retrouve-t-on?

Cartographie des opérations étrangères de l'Armée populaire de libération

Par Guermantes Lailari
25 juillet 2022 04:04 Mis à jour: 29 juillet 2022 17:51

L’Armée populaire de libération (APL) développe des infrastructures et des accès dans le monde entier. Le Parti communiste chinois (PCC) a mis en place un procédé unique pour que les pays acceptent de donner à l’APL l’accès à des ports et bases clés via plusieurs méthodes, dont l’Initiative Ceinture et Route (ICR).

La première base chinoise officielle à l’étranger et un bel exemple du procédé en question. Il s’agit de la base navale de Doraleh à Djibouti, qui et devenue opérationnelle à partir d’août 2017.

Où d’autre l’APL est‑elle allée ? Cet article rassemble et met en lumière certains détails sur les implantations de l’APL à l’étranger. Il aborde trois types de déploiements avancés de l’APL : « permanent », « selon les besoins » et « en développement ».

Note : la Force de soutien stratégique (FSS) de l’APL est responsable du système de télémétrie, de suivi et de contrôle de tous les satellites chinois dont les stations terrestres à l’étranger sont situées dans les pays suivants – Afrique du Sud, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chili, Éthiopie, France, Groenland, Kenya, Kiribati, Namibie, Norvège, Pakistan, Espagne, Suède, et quatre sites en Antarctique. Certains de ces sites sont présentés ci‑dessous. Pour plus de détails sur l’espace chinois et la FSS, voir #1, #2, et #3.

Bases permanentes par région

Amérique latine

Argentine : l’APL exploite une « station de suivi par satellites » dans la région de la Patagonie en Argentine, près de Neuquén. Dans les faits, le site est une base militaire de l’APL sous le contrôle opérationnel de la Force de soutien stratégique (FSS).

La FSS est chargée de centraliser « les missions et les capacités de l’APL en matière d’espace stratégique, de cybernétique, d’électronique, d’information, de communication et de guerre psychologique », y compris la cyberguerre et le renseignement électromagnétique. En d’autres termes, le site de l’APL peut également être utilisé pour intercepter les communications d’autres pays, entreprises et particuliers.

Une récente alerte du gouvernement américain met en garde contre la capacité de l’APL à mener des cyberopérations, ce qui « constitue une menace majeure pour les ressources du cyberespace des États‑Unis et des Alliés. Les cyberacteurs parrainés par l’État chinois ciblent sans relâche les infrastructures politiques, économiques, militaires, éducatives et critiques, le personnel et les organisations des États‑Unis et des pays alliés afin de voler des données sensibles, des technologies clés essentielles et émergentes, de la propriété intellectuelle et des informations permettant d’identifier des personnes ». L’APL peut mener des cyberattaques sur demande.

Venezuela : l’APL dispose d’une autre « installation de suivi des satellites » à la base aérienne de Capitán Manuel Rios, dans l’État de Guárico, apparemment pour suivre les satellites de fabrication chinoise achetés par le Venezuela. Cette installation pourrait également avoir des capacités et des missions comme celles du site de l’APL en Argentine.

Selon un rapport du Conseil américain de politique étrangère de 2022, la 76e armée de groupe de l’APL « s’est entraînée conjointement avec les forces spéciales vénézuéliennes sur les opérations linguistiques, de plongée, de tir et d’atterrissage d’hélicoptères ».

Cuba : l’APL est intégrée dans trois sites de collecte de renseignements sur les transmissions à Lourdes, Bejucal et Santiago de Cuba. Bejucal serait également une installation d’interception satellitaire.

Les forces spéciales cubaines, appelées les bérets noirs, posent aux côtés de leurs formateurs chinois paramilitaires

Afrique

Le soutien de l’APL, notamment en termes de main‑d’œuvre, aux missions de maintien de la paix des Nations unies est le plus important de tous les pays au monde et le deuxième en termes de financement total (15%). Le soutien de l’APL aux missions de maintien de la paix comprend des déploiements au Sud‑Soudan, au Liban, au Mali, au Soudan, en République démocratique du Congo, en République centrafricaine, au Liban et à Chypre.

Selon le rapport 2021 du département américain de la Défense (DOD) intitulé « Military and Security Developments Involving the People’s Republic of China » (MSD‑PRC), « en 2020, la RPC [République populaire de Chine] s’est engagée à jouer un rôle plus important dans le maintien de la paix au Sahel et en Afrique occidentale. »

Une des conséquences de la participation croissante de la Chine aux missions de maintien de la paix de l’ONU est que chaque déploiement de l’APL donne un aperçu et un accès à des endroits que le PCC n’avait pas avant le déploiement.

Namibie : l’APL exploite la station China TT&C à Swakopmund, en Namibie (Afrique du Sud‑Ouest), qui a ouvert ses portes en 2001. Le PCC affirme que cette station soutient les vols spatiaux habités en conjonction avec les stations de Karachi, au Pakistan, et de Malindi, au Kenya.

Selon un rapport de Global Security, « le centre chinois de contrôle des satellites de Xi’an, dans le Shaanxi, exploite la station terrestre de Swakopmund. (…) La station abrite 20 employés permanents pendant une phase de mission, tandis qu’environ cinq personnes y restent en continu pour entretenir les équipements. »

Selon le rapport du DOD MSD‑PRC, « la FSS exploite des stations de suivi, de télémétrie et de commandement en Namibie, au Pakistan et en Argentine. La FSS exploite également les navires de soutien spatial Yuan Wang qui suivent les lancements de satellites et de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM). »

Ainsi, le site de Namibie abrite le personnel de l’APL qui soutient les vols spatiaux habités, le suivi des satellites et les lancements de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).

Kenya : l’APL exploite un support de vol spatial habité à la station TT&C de Malindi, au Kenya. Cette installation remplit des fonctions similaires à celles des sites du Pakistan et de la Namibie.

Guinée équatoriale : les rumeurs abondent concernant un éventuel accord entre le gouvernement de la Guinée équatoriale et le PCC pour permettre à l’APL d’accéder au port de Bata (ancienne capitale de la Guinée équatoriale, plus grande ville de la Guinée équatoriale et l’un des ports maritimes les plus profonds de la région – 16 à 18 mètres). L’Initiative Ceinture et Route (ICR) a considérablement augmenté l’utilité du port et a fait du port de Bata un endroit idéal pour la marine de l’APL.

Asie

Cambodge : s’appuyant sur la divulgation initiale du Wall Street Journal en 2019, le Washington Post a rapporté le mois dernier que l’APL « construit secrètement une installation navale au Cambodge pour l’usage exclusif de ses militaires » sur la partie nord de la base navale de Ream. Des installations navales et aériennes potentielles de l’APL le long de la côte ont également été identifiées.

Marine cambodgienne lors de la cérémonie de la remise de neuf patrouilleurs par la Chine au Cambodge – à la base navale cambodgienne près de Sihanoukville, à quelque 220 kilomètres au sud-ouest de Phnom Penh, le 7 novembre 2007. (TANG CHHIN SOTHY/AFP/Getty Images)

Birmanie (Myanmar) : l’APL exploite des installations de collecte de renseignements (signaux et maritimes) à Sittwe et sur les grandes et petites îles Coco, situées à des points cruciaux le long des voies maritimes entre le golfe du Bengale et le détroit de Malacca.

Laos : l’APL dispose d’un site SIGINT près de Sop Hau qui couvre la « zone du détroit allant de la mer de Chine méridionale à l’océan Indien ».

Pakistan : un site chinois de TT&C pour les vols spatiaux habités est situé près de Karachi, au Pakistan. La FSS exploite le site de Karachi.

Tadjikistan : au Tadjikistan, les bases de l’APL sont occupées à plein temps par la Police armée du peuple.

‑ Base de Shaymak : en octobre 2021, le Parlement tadjik a approuvé l’APL pour commencer la construction d’une base militaire « dans la province autonome de Gorno‑Badakhshan, près de l’intersection de l’arène frontalière Af‑Chine‑Tadjik », près du corridor de Wakhan. Vous trouverez plus de détails ici.

‑ Une autre base de l’APL est en construction ou a été récemment achevée près de la frontière du Tadjikistan avec l’Afghanistan.

En fonction des besoins

Îles Salomon

La fuite de l’accord entre la Chine et les îles Salomon révèle que le PCC explore différentes manières de permettre l’accès de ses militaires. L’accord actuel permet à l’APL d’accéder aux ports des îles Salomon. Cet accord pourrait être le début d’un processus visant à permettre à terme le stationnement de l’APL.

Pakistan

La base aérienne de Skardu est située dans le Cachemire, qui est une région conflictuelle entre l’Inde et le Pakistan. Le Cachemire est revendiqué par l’Inde, occupé par le Pakistan. Parmi les autres lieux de déploiement possibles des forces aériennes de l’APL figurent Gilgit, Chilas, Muzaffarabad dans le Cachemire occupé, et Chitral et Mansehra au Pakistan, bien qu’ils soient moins développés que Skardu. On trouvera davantage de détails sur Skardu et Gilgit ici.

Le livre blanc sur la défense 2019 de la Chine charge l’APL de protéger les cargos chinois et de développer des « installations logistiques à l’étranger ». Actuellement, la marine de l’APL s’appuie sur les installations des ports d’outre‑mer détenus ou exploités par des entreprises d’État chinoises.

Selon un rapport de recherche du MIT d’avril, « les entreprises chinoises possèdent ou exploitent des installations de terminaux dans quatre‑vingt‑seize ports dans cinquante‑trois pays », y compris les installations énumérées ci‑dessous :

Gwadar, Pakistan : le port en eau profonde permet d’accueillir de grands navires et sous‑marins de la marine de l’APL, comme à Djibouti. Des photos satellites montrent qu’un complexe de haute sécurité de l’APL est en cours de construction en 2017 et sera achevé d’ici 2020.

Chabahar, Iran : premier port iranien en eau profonde non situé dans le golfe Persique.

Ports de Jask et Kish, Iran : site possible de collecte de renseignements et de contrôle d’accès pour les navires du golfe Persique.

Port de Hambantota et port de Colombo, Sri Lanka : la récente fuite du leadership de Rajapaksa soulève des incertitudes quant au soutien national, mais la crise économique pourrait le faciliter. Plus de détails ici.

Organisation de coopération de Shanghai

En plus des pays individuels autorisant les bases de l’APL, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) offre un autre moyen de déployer l’APL dans les pays de l’alliance. L’OCS est une alliance politique, économique et de sécurité eurasienne. Cette alliance est composée des membres, observateurs et partenaires de dialogue suivants :

‑ Huit États membres, Inde, Kazakhstan, Chine, République kirghize, Pakistan, Fédération de Russie, Tadjikistan et Ouzbékistan ;
‑ Quatre États observateurs, Afghanistan, Belarus, Iran et Mongolie ;
‑ Six partenaires de dialogue, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, le Cambodge, le Népal, la Turquie et le Sri Lanka ;

L’APL a utilisé l’OCS pour se déployer dans les États membres en fournissant une assistance en matière de sécurité et en organisant des exercices de lutte contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme. L’OCS est un exemple d’alliance multilatérale qui permet le déploiement de forces militaires pour soutenir les pays membres.

Soldats chinois au garde-à-vous lors d’exercices militaires conjoints Peace Mission-2016 de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans la zone d’entraînement Edelweiss à Balykchy, au Kirghizistan, le 19 septembre 2016. (Vyacheslav Oseledko/AFP/Getty Images)

En cours de développement

Selon le rapport actuel du DOD MSD‑PRC, l’APL pourrait poursuivre les pays suivants pour obtenir des « installations militaires supplémentaires pour soutenir ses projets de puissance navale, aérienne, terrestre, cybernétique et spatiale » :

‑ Asie/Indo‑Pacifique, Cambodge, Indonésie, Kiribati, Birmanie, Pakistan, Singapour, Thaïlande, Sri Lanka et Tadjikistan ;
‑ Afrique , Angola, Kenya et Seychelles ;
‑ Moyen‑Orient, les États‑Unis ont informé les Émirats arabes unis que l’APL construisait un complexe militaire dans la section du port Khalifa d’Abu Dhabi financée par la BRI. Les Émirats arabes unis ont ordonné l’arrêt de la construction.

Bases en développement en mer de Chine méridionale

L’APL possède des bases actives dans la mer de Chine méridionale et en construit de nouvelles. L’Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI) est une page mise en place par le CSIS (Center for Strategic and International Studies). L’AMTI résume la croissance de l’APL en mer de Chine méridionale : « La Chine possède 20 avant‑postes dans les îles Paracels et 7 dans les îles Spratlys. Elle contrôle également le haut‑fond de Scarborough, dont elle s’est emparée en 2012 via une présence constante des garde‑côtes, bien qu’elle n’ait construit aucune installation dans cet endroit. Depuis 2013, la Chine s’est engagée dans un dragage et une construction d’îles artificielles sans précédent dans les Spratlys, créant 3200 acres (env. 1300 ha) de nouvelles terres, parallèlement à une expansion substantielle de sa présence dans les Paracels. »

L’AMTI fournit une liste des îles de l’APL qui ont été construites, ou sont en cours de construction, et inclut un lien pour obtenir des détails supplémentaires (les îles mises en évidence sont décrites brièvement ci‑dessous) :

Îles Spratly : récif Cuarteron, récif Fiery Cross, récif Gaven, récif Hughes, récif Johnson, récif Mischief et récif Subi.

Îles Paracel : Antelope Reef, Bombay Reef, Drummond Island, Duncan Islands, Lincoln Island, Middle Island, Money Island, North Island, North Reef, Observation Bank, Pattle Island, Quanfu Island, Robert Island, South Island, South Sand, Tree Island, Triton Island, West Sand, Woody Island et Yagong Island.

Bases stratégiques de l’APL dans la mer de Chine méridionale

Les îles dotées de pistes d’atterrissage et de grandes installations portuaires pour l’armée de l’air et la marine de l’APL, présentent un intérêt particulier. L’APL possède quatre îles dans la région du Sud‑est de la Méditerranée dotées de pistes de 3000 km : Woody Island (qui fait partie des îles Paracels), Fiery Cross Reef, Mischief Reef et Subi Reef (ces trois îles font partie des îles Spratly).

L’APL a construit un site SIGINT sur Rocky Island qui est devenu une partie de Woody Island et qui couvre « la zone des îles Spratly, les Philippines et le détroit de Malacca », selon la Federation of American Scientists (FAS).

L’ambassadeur de Chine aux îles Salomon, Li Ming (à dt.), et le premier ministre des Salomon, Manasseh Sogavare lors de la cérémonie d’ouverture d’un complexe de stade national financé par la Chine à Honiara, le 22 avril 2022. (Mavis Podokolo/AFP via Getty Images)

Le 26 mai, un avion P‑8 de l’armée de l’air australienne a volé dans l’espace aérien international au‑dessus de la mer de Chine méridionale, près des îles Paracel, lorsque le J‑16 de l’APL (probablement depuis l’île Woody) l’a intercepté. Au cours de l’interception, le J‑16 a effectué des manœuvres dangereuses, notamment en lançant des paillettes et des fusées éclairantes qui ont été aspirées dans les moteurs à réaction du P‑8, ce qui aurait pu provoquer son écrasement.

À mesure que l’APL étend ses sites et que le PCC lui ordonne de devenir plus « territoriale », les occasions d’incidents dangereux augmentent. Il existe de nombreux exemples de comportements agressifs de la part de la marine chinoise, des garde‑côtes et des navires auxiliaires à l’encontre de la marine et des navires civils d’autres pays.

Haut‑fond de Scarborough : le haut‑fond de Scarborough est une chaîne de récifs et de rochers en forme de triangle dont le périmètre est de 29 milles et qui se trouve à 120 milles marins à l’ouest de l’île philippine de Luzon (bien à l’intérieur de la ZEE philippine de 200 milles marins). Il ne fait pas partie des îles Spratly ni des îles Paracels.

Le haut‑fond a le potentiel d’être un endroit important pour le contrôle de la région du sud‑est par l’APL, en partie parce que le fait d’y placer des radars et d’autres capteurs compléterait la couverture de la région du sud‑est par l’APL, facilitant la connaissance de la situation et le ciblage des armes. Comme Mischief Reef et Subi Reef, Scarborough Shoal pourrait être facilement converti en une autre île clé occupée par l’APL, avec une piste de 3000 km et un port en eau profonde. L’APL attend l’occasion de transformer Scarborough Shoal en base.

Ambassades chinoises

L’APL affecte des attachés militaires à 110 missions diplomatiques. Ces attachés militaires « servent de conseillers militaires à l’ambassadeur, soutiennent les objectifs du ministère des Affaires étrangères et de la politique étrangère de l’APL et accomplissent diverses tâches liées à la coopération militaire et sécuritaire de l’APL, notamment des échanges avec le personnel du pays hôte et de pays tiers. Les attachés militaires procèdent également à la collecte clandestine et ouverte de renseignements sur leur pays ou leur zone d’affectation », selon le rapport du département de la Défense.

Chaque ambassade chinoise est de facto une petite base militaire représentant l’APL et facilitant l’accès de l’APL à chaque pays. Bien que cette approche ne soit pas unique, un incident récent au Forum des îles du Pacifique (FIP) à Fidji suggère que la Chine est inhabituellement audacieuse dans son utilisation des attachés diplomatiques.

Dans un article suivant, l’auteur analysera les indices prouvant que le déploiement de l’APL et des paramilitaires ne sert pas uniquement à faciliter le commerce mondial de la Chine, mais aussi à menacer l’équilibre commercial des autres pays.

Guermantes Lailari est un officier retraité de la zone étrangère de l’US Air Force, spécialisé dans le Moyen-Orient et l’Europe ainsi que dans la lutte contre le terrorisme, la guerre irrégulière et la défense antimissile. Il a été attaché de l’USAF au Moyen-Orient, a servi en Irak et est titulaire de diplômes supérieurs en relations internationales et en intelligence stratégique. Il sera un boursier taïwanais à Taipei en 2022.

Lire la deuxième partie de l’article ici.

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Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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