L’association BarakaCity a été dissoute ce mercredi en Conseil des ministres

Par Epoch Times avec AFP
28 octobre 2020 12:55 Mis à jour: 28 octobre 2020 14:43

Le ministre de l’Intérieur avait réclamé sa dissolution après la décapitation de Samuel Paty en pleine rue à Conflans Saint-Honorine.

L’association BarakaCity a été dissoute ce mercredi 28 octobre en Conseil des ministres, accusée par le gouvernement de « relations au sein de la mouvance islamiste radicale » et de « se complaire à justifier des actes terroristes », a annoncé Gérald Darmanin dans un tweet.

Le décret prononçant la dissolution de BarakaCity, lui reproche de propager « des idées prônant l’islamisme radical ». « Par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes Facebook et Twitter de l’association, elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes », poursuit le décret.

Cette ONG, présidée par Driss Yemmou, dit Idriss Sihamedi, « incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes », a fait valoir le ministre de l’Intérieur, qui avait réclamé sa dissolution après la décapitation de Samuel Paty en pleine rue à Conflans Saint-Honorine dans les Yvelines.

M. Sihamedi est par ailleurs soupçonné de cyberharcèlement envers une ex-journaliste de Charlie Hebdo et doit être juger en janvier pour ces faits.

L’ONG demande l’asile politique

« Nous demandons l’asile politique de notre ONG à un pays garant de l’intégrité des musulmans », a réagi sur Twitter l’association. « Nous mettons tout en œuvre pour sauver les intérêts de nos bénéficiaires présents dans 26 pays ».

Le collectif  contre l’islamophobie en France dans le collimateur

La semaine dernière, le Conseil des ministres avait dissout le collectif propalestinien « Cheikh Yassine », créé par Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste » après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine.

Le ministre de l’Intérieur étudie en outre la possibilité d’engager une procédure de dissolution du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qu’il qualifie « d’officine islamiste » œuvrant « contre la République ».

À ces mesures de dissolution d’associations s’est ajoutée cette semaine la fermeture temporaire de la mosquée de Pantin, au motif qu’elle a notamment relayé une vidéo dénonçant le cours de Samuel Paty.

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