Logo Epoch Times

Le gouvernement Biden maintient l’exigence qu’Ankara renonce aux missiles russes

top-article-image

-Les systèmes de missiles anti-aériens russes S-400 roulent sur la Place Rouge lors du défilé militaire, Moscou le 9 mai 2019. Photo de Mladen Antonov / AFP via Getty Images.

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Le gouvernement de Joe Biden veut que la Turquie renonce aux missiles russes S-400, maintenant ainsi la position de l’administration Trump qui avait exclu Ankara du juteux programme de fabrication de l’avion furtif F-35.
« Notre position n’a pas changé », a déclaré vendredi le porte-parole du Pentagone, John Kirby. « Nous appelons la Turquie à renoncer au système S-400 ».
En réaction à la livraison en 2019 à la Turquie de la première batterie du système de défense antiaérienne russe S-400, les Etats-Unis ont exclu Ankara du programme de fabrication de l’avion furtif F-35, faisant valoir que les missiles russes pourraient en percer les secrets technologiques et étaient incompatibles avec les dispositifs de l’Otan.
« La Turquie est un allié de longue date et un membre estimé de l’Otan, mais sa décision d’acheter des S-400 est incompatible avec ses engagements d’allié des Etats-Unis et de l’Otan », a ajouté le porte-parole au cours d’un point presse.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« La Turquie a eu de multiples occasions ces dix dernières années d’acheter le système de défense Patriot aux États-Unis, mais elle a préféré acheter les S-400, qui donnent à la Russie revenus, accès et influence », a-t-il noté.
Outre l’exclusion de la Turquie du programme F-35, Washington a interdit en décembre l’attribution de tout permis d’exportation d’armes au SSB, l’agence gouvernementale turque en charge des achats militaires, pour punir Ankara de l’acquisition des missiles russes.

– Un avion de chasse furtif F-35B américain atterrissant. Photo JIJI PRESS / AFP via Getty Images.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a émis en janvier l’espoir de parvenir avec l’administration de Joe Biden à un compromis permettant la réintégration d’Ankara au programme de l’avion de combat F-35, mais les contacts entre la nouvelle administration américaine et la Turquie ont été limités.
Si Ankara a fait savoir mardi que le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin et le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan avaient exprimé lors d’un entretien téléphonique « la volonté d’établir des relations fortes, durables et constructives entre les deux pays dans la période qui s’ouvre », M. Biden n’avait pas encore eu vendredi d’échange téléphonique avec M. Erdogan.