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Le maire de Stains, Azzédine Taïbi «conteste avec force» l’accusation d’agression sexuelle

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Le maire ex-PCF de Stains Azzédine Taïbi en 2014.

Photo: MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Le maire (ex-PCF) de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a démenti samedi les accusations d’agression sexuelle et de harcèlement portées par un de ses collaborateurs qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête, dans un message publié sur Twitter.

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« Je conteste avec force les allégations de cette personne », a écrit M. Taïbi assurant être « à la disposition de la justice pour répondre à toute question sur cette affaire ». Il précise dans son message que le collaborateur « fait l’objet d’une procédure de licenciement ». Ce dernier a porté plainte contre le maire de Stains pour des faits remontant à 2022, avait indiqué le parquet de Bobigny qui a ouvert une enquête, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Une plainte pour diffamation contre le journal et le collaborateur
Ce collaborateur dénonce dans sa plainte une agression sexuelle commise par le maire lors d’un trajet en voiture pour le séminaire annuel des élus dans le Loir-et-Cher, selon le Parisien. Le plaignant rapporte aussi « un comportement anormal » de M. Taïbi lorsqu’il l’a accompagné à un hammam à Boulogne-Billancourt. Selon son récit, pendant la séance, M. Taïbi aurait demandé à ce qu’il lui « étale le savon » sur le dos et sur « le sexe ». Ce dernier aurait refusé.
Il explique également avoir reçu plusieurs visites inopinées et matinales du maire dans la chambre qu’il occupait et mise à disposition par la municipalité. Après la publication de l’article du Parisien, M. Taïbi a demandé à son conseil M. Didier Seban de porter plainte pour diffamation contre le journal et le collaborateur.
« M. Taïbi conteste ces éléments sortis d’une procédure de police », a déclaré M. Seban. « Je suis effaré qu’on en soit arrivé là après un licenciement et qu’un quotidien national tombe dedans », a-t-il ajouté.