Lyon : elle refuse de donner son numéro de téléphone, il lui casse les dents et la dépouille

Par Paul Tourège
18 septembre 2020 22:12 Mis à jour: 18 septembre 2020 22:12

Sauvagement agressée par un individu à scooter en début de semaine, une étudiante de 19 ans a livré un témoignage bouleversant sur les réseaux sociaux.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 septembre sur le quai Chauveau, à proximité du Conservatoire national supérieur de musique et de danse (CNSMD), dans le 9e arrondissement de Lyon (Rhône).

Aux alentours de 2 h, alors qu’elle rentrait chez elle, Juliette Quincy, une étudiante de 19 ans, a été abordée par un homme circulant sur un deux-roues. L’individu lui demande son numéro de téléphone, son compte Snapchat et une cigarette. La jeune fille refuse, provoquant la colère de l’individu qui, de rage, la jette par terre avant de la dépouiller.

« Pendant que j’étais au sol, l’individu a pris mon portefeuille dans mon sac. J’ai serré fort mon téléphone dans mes mains. Il est parti en scooter », a raconté la victime sur Instagram.

Sous la violence du choc contre le macadam, Juliette se casse les incisives supérieures.

« J’étais seule, ma bouche sur le trottoir. Une voiture s’est arrêtée et a voulu communiquer avec moi et c’est alors que je me suis rendu compte que je n’avais plus de dents devant », poursuit la jeune femme.

« Après avoir appelé la police, ils n’ont rien tenté contre l’individu en question. Ils m’ont seulement montré des visages que je n’ai su reconnaître, puisque cette petite merde portait un casque », regrette Juliette.

« […] J’ai fini la nuit aux urgences, amenée par les pompiers. Le lendemain, une personne m’a contactée sur Facebook en me disant qu’elle avait retrouvé mes papiers éparpillés sur le sol. J’ai récupéré mes papiers sauf ma carte bancaire (évidemment), ma carte TCL [la carte qui permet d’emprunter les Transports en commun lyonnais, NDLR] et ma carte étudiante », ajoute-t-elle.

Un traumatisme profond

Particulièrement choquée par l’agression d’une violence inouïe dont elle a fait l’objet, la jeune étudiante a également fait part du calvaire quotidien qu’elle endure depuis les faits.

« Je suis aujourd’hui sous somnifère, j’ai rendez-vous le 30 septembre à 10 h 30 pour qu’on puisse tenter de me refaire une dentition correcte (dans deux semaines). J’ai rendez-vous demain avec mon ostéopathe pour qu’il puisse me débloquer le dos. J’ai honte de parler devant ne serait-ce que ma famille. J’ai honte de sourire », souligne-t-elle.

« Je n’arrive plus à me regarder dans un miroir, ma nuit est coupée toutes les trois heures », confie Juliette. « […] Et pourquoi ? Pour une carte bancaire sur laquelle j’étais à découvert de 200 euros ! »

Si la jeune femme affirme prendre « peu à peu conscience » que sa vie « va changer » après le traumatisme qu’elle a subi, elle a souhaité témoigner sur les réseaux sociaux afin qu’une autre « gamine étudiante de 19 ans » n’ait pas à connaître le même sort.

Largement relayé sur les réseaux sociaux, le témoignage de Juliette Quincy a déjà été partagé à de nombreuses reprises, suscitant une vive émotion auprès des internautes.

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