Marine Le Pen dénonce des « accusations gratuites » au mot « collabo » tagué sur la façade du PCF

Par Epoch Times avec AFP
25 octobre 2020 15:52 Mis à jour: 26 octobre 2020 18:13

Le PCF a « eu à l’égard de l’islamisme un comportement pour le moins complaisant », et par « conséquent il ne faut pas s’étonner aujourd’hui de cette réaction », a déclaré la présidente du RN au Grand Jury RTL-Le Figaro-LC.

Dimanche 25 octobre, Marine Le Pen s’est exprimée au Grand Jury RTL-Le Figaro-LC au sujet du tag « collabo » inscrit le samedi 24 octobre sur le siège parisien du parti communiste, un acte que le parti avait attribué à « l’extrême droite ».

« Non, je ne dénonce pas, je n’en suis pas l’auteure », a répondu la présidente du Rassemblement National (RN), avant de parler « d’accusations purement gratuites du PCF ». Mme Le Pen a rappelé que Fabien Roussel « a lui même traité de ‘collabo’ pendant 40 ans tous ceux qui étaient en désaccord avec le parti communiste », a-t-elle souligné.

« Ils ont en partie aidé l’islamisme à s’installer dans notre pays »

« Il ne faut pas exagérer. C’est juste un tag sur un mur, il ne faut pas non plus prendre çà comme si il s’agissait encore une fois d’une agression », a riposté Mme Le Pen, pour qui ce tag est peut-être lié au fait qu’une partie de la gauche aurait « eu à l’égard de l’islamisme un comportement  pour le moins complaisant, et par conséquent il ne faut pas s’étonner aujourd’hui de cette réaction qui est peut-être une réaction outrancière mais qui s’appuie sur un véritable reproche que l’on peut faire à la gauche », a argumenté Marine Le Pen.

« Avec le comportement qu’ils ont eu, ils ont en partie aidé l’islamisme à s’installer dans notre pays », a-t-elle rajouté. « Il ne tient qu’à eux de changer totalement leur fusil d’épaule et de venir combattre, avec les républicains, contre cette idéologie totalitaire qu’est l’islamisme », a conclu la présidente du RN.

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