Marseille : il fait irruption chez sa voisine en plein réveillon, la poursuit avec une fourche et jette son chien par la fenêtre

Par Paul Tourège
3 janvier 2020 12:35 Mis à jour: 3 janvier 2020 23:36

Le suspect a affirmé aux enquêteurs qu’il ne se souvenait pas des faits qui lui étaient reprochés, car il était sous l’emprise de l’alcool et de la drogue.

Les faits ont eu lieu dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dans un immeuble de la rue Paul Trompette, dans le 13arrondissement de Marseille.

Pau après minuit, Tahar Bouacida – un résident âgé de 51 ans, père de quatre enfants et employé dans un Centre d’aide par le travail (CAT) – s’est mis à menacer de mort plusieurs de ses voisins.

Pris d’un accès de colère, il a ensuite fracassé la porte de sa voisine Ramia avant de la poursuivre dans l’immeuble avec une fourche.

Le forcené est ensuite retourné dans l’appartement de sa voisine et il a jeté sa chienne depuis le 4étage. Baptisé Nala, le bouledogue français est mort en s’écrasant en sol.

« Il a saisi une fourcheAvec un air de diable, il a dit qu’il allait me tuer. Et puis il a pris mon chien, il est monté et il a tué Nala », a expliqué Ramia, âgée de 59 ans, aux journalistes de France Bleu.

Selon La Provence, l’agresseur aurait également dérobé la somme de 200 euros ainsi qu’un téléphone portable et des bijoux à sa voisine.

Sous l’emprise de l’alcool et de la drogue

Interpellé par les hommes du Groupe de sécurité de proximité (GSP), il a été placé en garde à vue.

Pendant son audition, il aurait assuré aux enquêteurs qu’il ne se rappelait de rien car il était sous l’emprise de l’alcool et de la cocaïne au moment des faits avant de regretter son acte.

Jugé le vendredi 3 janvier dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate, Tahar Bouacida a expliqué à la présidente du tribunal qu’il était en arrêt maladie pour dépression. Déjà condamné à onze reprises depuis 1989, le père de famille dispose d’un casier judiciaire bien rempli.

Dans l’attente des résultats d’une expertise psychiatrique, son procès a été reporté au 27 janvier. L’accusé a été placé en détention provisoire.

« Je suis contente qu’il aille aux Baumettes. C’est quelqu’un qui sème la terreur dans son immeuble. Il commence par un animal, et qui nous dit que demain ce ne sera pas un être humain ? » a déclaré Maître Isabelle Thérin, l’avocate de la propriétaire du chien ayant été défenestré. « C’est lâche et minable », conclut Me Thérin.

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