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« Je ne me ferai pas vacciner, si on m’oblige, j’arrête ! » assure un pompier volontaire

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Photo: : Facebook/Sapeurs-Pompiers de France

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Durée de lecture: 3 Min.

L’obligation vaccinale annoncée le 12 juillet par Emmanuel Macron pour certaines professions, dont les pompiers et les ambulanciers, fait polémique. Un pompier volontaire a par exemple annoncé son intention de démissionner si la vaccination devient obligatoire.
À 31 ans, Nicolas confie à RMC : « Demain on me dit : ‘Les Pompiers, vous vous faites vacciner’, j’arrête. Pourquoi ? Pour un virus qui a peu de létalité. Il y a des choses bien plus graves et il n’y a pas de vaccination. » Ce pompier volontaire estime que sa profession est déjà assez protégée grâce aux gants et masques.
« Professions exposées »
Si la vaccination obligatoire pour certaines professions est bien mise en place telle qu’annoncée par Emmanuel Macron, les personnes qui les exercent « auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner » contre le Covid-19.
Cela concerne les « professions exposées » telles que les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, les personnes intervenant dans les Ehpad, les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile, ainsi que les pompiers et ambulanciers. Olivier Véran, ministre de la Santé, a précisé que s’ils ne sont pas vaccinés à cette date, ils « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés ».
Les sapeurs-pompiers volontaires ont droit à des indemnités allant, en fonction de leur grade, de 7,92 euros de l’heure à 11,91 euros de l’heure, non soumises à l’impôt sur le revenu, indique Droit-finances.net. S’il démissionne, Nicolas le bénévole se prive donc d’un revenu.
Cette obligation vaccinale ainsi que le pass sanitaire ne concerne pourtant pas les policiers et les gendarmes, même s’ils sont en contact avec le public. « Ce n’est pas la même situation », a assuré le secrétaire d’État Gabriel Attal sur Europe 1.
Des syndicats de pompiers aux opinions divergentes
De son côté, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) assure que « si demain la vaccination est obligatoire et qu’on doit montrer l’exemple, on obéira », a déclaré à l’AFP Eric Brocardi, le porte-parole de l’organisation. « On ne s’attend pas à ce qu’il y en ait qui refusent », a-t-il ajouté.

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La Fédération autonome des sapeurs-pompiers (FA/SPP-PATS), qui est le syndicat majoritaire chez les pompiers professionnels selon Nice-Matin, a une position totalement différente de celle de la FNSPF, puisqu’elle « s’oppose avec la plus grande fermeté » à l’obligation vaccinale.
« En démocratie, le libre choix de chacun doit être préservé ! » assure le FA/SPP-PATS dans un communiqué. Le syndicat dénonce « une atteinte aux libertés individuelles » avec cette obligation.