Oise : un chihuahua décédé après l’attaque d’un autre chien suscite émotion et indignation

Par Léonard Plantain
10 juin 2020 17:09 Mis à jour: 10 juin 2020 17:09

À la suite d’un incident survenu le 6 mai à Fleurines dans l’Oise, où un chihuahua avait été attaqué par un malamute d’Alaska, puis opéré plusieurs fois pour tenter de le sauver, le petit chien est mort de ses blessures. Depuis, son propriétaire se bat pour que justice soit rendue et a lancé une pétition en ligne.

C’est arrivé soudainement, pendant que Serge Leduc et sa femme se promenaient avec leur chihuahua. Le 6 mai dernier, un malamute d’Alaska (un chien de traîneau de 45 kg) s’est jeté sur leur petit chien. Mordu à deux reprises, Serge avait finalement réussi à prendre son chien dans ses bras, pensant qu’il était sauvé.

Cependant, leur chihuahua, Lewis, mourra quelques jours plus tard, malgré deux opérations des intestins, relate France3 Régions.

Inconsolable et en colère, Serge a décidé de ne pas en rester là : « La propriétaire du chien n’a eu aucune compassion pour notre petit chien. Elle aurait pu au moins s’excuser. Avec ma femme, nous n’avons pas vu le chien débouler derrière nous. Et si Lewis avait été un enfant ? Ma femme lui a demandé ensuite son adresse et son numéro de téléphone pour se mettre en lien avec son assureur. Elle a refusé et nous a menacés de lâcher son chien sur nous. »

Selon la législation en vigueur, le malamute d’Alaska ne fait pas partie des chiens dangereux, Serge n’a donc pas pu attaquer la propriétaire sur cet aspect. Cependant, l’animal ayant été en totale liberté à environ 200 mètres de sa propriétaire, Serge a pu porter plainte et a écrit un courrier au Procureur de la République de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, dans l’espoir qu’il y ait des poursuites contre la propriétaire.

En effet, la loi indique que « est considéré comme en état de divagation tout chien qui n’est plus sous la surveillance effective de son maître et se trouve hors de portée de voix de celui-ci ou de tout instrument sonore permettant son rappel ou éloigné d’une distance dépassant 100 mètres ». Le site droits-finances indique également que, même si la propriétaire ne risque rien au pénal, d’un point de vue civil elle a l’obligation d’indemniser le propriétaire du chien décédé.

En attendant, dans l’espoir de faire avancer les choses, Serge a lancé une pétition en ligne, qui a été signée par plus de 30 000 personnes.

La pétition raconte sa mésaventure et réclame « l’interdiction de laisser divaguer les chiens sur le territoire de la commune et le port de la muselière pour les molosses ».

Interpellé par Serge Leduc, la mairie de Fleurines devrait prochainement débattre en conseil municipal pour durcir la législation sur son territoire concernant la divagation des animaux. D’ici là, Serge espère que justice soit faite, et qu’à l’avenir les propriétaires de chien n’auront pas à endurer ce qu’il a vécu.

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