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Paris: les parcs municipaux ne proposeront plus de balades à poney

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Des poneys prennent un moment de repos après une balade au parc Monceau, le 12 octobre 2022.

Photo: Crédit photo AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Sous la pression des associations de défense des animaux, la Ville de Paris vient de décider de la suppression de cette activité, chère aux familles, dans les parcs municipaux.
Si ce n’est le Jardin du Luxembourg qui est géré par le Sénat, tous les parcs municipaux de la capitale verront ainsi disparaître leur activité de promenade à dos de cheval, si chère aux enfants et à leurs parents d’ici 2025, reporte Le Parisien.
La décision a été prise après deux années de nombreux débats passés en Conseil de Paris. « Cette décision intervient après un cycle de concertation que j’ai organisé avec les exploitants et les associations engagées pour le bien-être animal » , a précisé Christophe Najdovski, adjoint (PS) à la maire de Paris en charge de la condition animale.
Cette mesure concerne les parcs parisiens tels que le Parc Monceau, le Bois de Boulogne, le Bois de Vincennes, le Champs-de-Mars, le parc des Buttes-Chaumont, le Parc Montsouris ou encore le jardin des Tuileries.
En 2021 déjà, la mairie avait imposé une charte du bien-être animal aux éleveurs de poneys afin d’encadre ces balades: mise à disposition constante d’eau et de foin pour les poneys et instauration de pauses sans mors avec une limitation du temps de balade (2h maximum par jour).
« Un acte de consommation »
L’association PAZ (Paris Animaux Zoopolis) salue cette décision tout en déplorant qu’il faille attendre 2025. Selon Amandine Sanvisens, cofondatrice de l’association Paris Animaux Zoopolis sur RMC, ces balades n’étaient qu’ « un acte de consommation », les enfants n’établissant pas de relation avec l’animal.
« Il n’y a aucun lien affectif, les enfants n’apprennent rien sur les animaux. (Le poney y est) comme un jouet. Pourquoi la mairie ne fait rien, aujourd’hui ? C’est l’incompréhension. »

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« C’est une avancée, mais on demande de résilier les contrats immédiatement, car il y a des manquements majeurs à la charte du bien-être animal », précisant ainsi: « On alerte depuis un an et demi avec un rapport et rien ne changera avant 2025 ».
« Aux Parisiens de s’exprimer »
Côté centres équestres, c’est la consternation qui prédomine, certains déplorant que cette décision ait été prise sous la pression d’« intégristes antispécistes ».
« C’est aux Parisiens de s’exprimer sur la question des poneys et pas à une poignée d’activistes », demande le gérant d’Animaponey sur Le Parisien, soulignant ainsi: « Quand les militants de PAZ font leur manif, ils sont au maximum 12 quand nous, dans la même après-midi, on promène 250 enfants accompagnés de leurs parents ».