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Paris : un jeune homme mortellement poignardé à la terrasse d’un bar, pour son téléphone portable

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Le « Zinc 62 », un petit bar-restaurant de la rue d’Avron à Paris.

Photo: Capture d'écran Google Maps

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Durée de lecture: 3 Min.

Ce dimanche soir dans le XXe arrondissement de Paris, un jeune homme a été poignardé par un individu qui venait de lui dérober son téléphone portable. Transporté à l’hôpital avec un pronostic vital engagé, il est décédé dans la nuit. Ce lundi en fin de journée, un suspect a été interpellé.
Les faits se sont déroulés peu avant 22 heures ce dimanche 7 juillet. Tarek, un jeune Tunisien de 22 ans, buvait un thé au « Zinc 62 », un petit bar-restaurant de la rue d’Avron à Paris, lorsqu’il a été victime d’une violente agression à l’arme blanche.
Grièvement blessé au thorax
Selon le patron du bar, Tarek était attablé à la terrasse de son établissement lorsqu’il a eu une « altercation » avec un individu qu’il accusait de lui avoir volé son portable, relate Le Parisien. Le jeune homme l’aurait alors injurié. Le voleur présumé serait reparti pour revenir dix minutes plus tard, armé d’un couteau. Après avoir poignardé sa victime au niveau du thorax, le suspect aurait quitté les lieux à vélo.
La victime a ensuite voulu se lever mais elle s’est écroulée. Elle était déjà en arrêt cardio-respiratoire lorsque les secours sont intervenus. Ces derniers l’ont transportée à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe), en état d’urgence absolue. Tarek est décédé des suites de ses blessures peu de temps après.
Une source proche de l’affaire a expliqué au Parisien que l’agression avait été filmée par les vidéoprotections. Activement recherché, l’auteur présumé des faits a finalement été interpellé ce lundi en fin de journée, nous apprend Le Figaro.
« Il n’arrêtait pas de me dire : je vais bientôt aller voir ma mère en Tunisie »
Le patron du Zinc 62 a encore confié au quotidien francilien que Tarek venait dans son bar « au moins une fois par semaine ». Affecté par la mort de ce jeune homme – qui n’était pas marié et n’avait pas d’enfant – l’un des clients souligne qu’il était « quelqu’un de correct », « gentil et travailleur ». « Ça fait mal au cœur », se désole encore cet homme. « Il n’arrêtait pas de me dire : Je vais bientôt aller voir ma mère en Tunisie », s’émeut une autre cliente.
Une enquête pour assassinat, confiée au 2e District de police judiciaire (DPJ), a été ouverte, ainsi que l’a confirmé ce lundi le parquet à nos confrères.