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Pour l’adjoint au maire de Dijon, les jeunes armés ont juste souhaité « garantir la sécurité des habitants »

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Quartier des Gresilles à Dijon ( France), le 15 juin 2020, où des tensions ont éclaté, dans la ville après qu'elle ait été secouée par un week-end de troubles imputés à des Tchétchènes cherchant à se venger d'une agression sur un adolescent.

Photo: by PHILIPPE DESMAZES/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Après les violents affrontements qui se sont déroulés à Dijon ces derniers jours, l’adjoint au maire Hamid El Hassouni souhaite le retour au calme. Il s’est exprimé au micro de France Bleu Bourgogne.
L’origine du conflit qui a entraîné des affrontements à Dijon ces derniers jours impliquerait la communauté tchétchène dont les membres seraient venus de toute la France pour venger un jeune tchétchène lynché par des dealers. Hamid El Hassouni, également délégué au quartier des Grésilles dans lequel il vit, a clamé : « J’appelle au calme, à la raison. » Car l’adjoint au maire était sur les lieux lors des affrontements. Il raconte : « Je l’ai vécu en direct, c’était indescriptible. On a eu le sentiment que les groupes de Tchétchènes opéraient en toute liberté et que la sécurité n’était pas garantie pour les habitants du quartier. »
Pour l’adjoint au maire, « il est insupportable de vivre dans la peur, dans la haine et le rejet de l’autre. Les habitants cherchent à vitre en paix, en sécurité. J’appelle les gens à être raisonnables, à rester chez eux, à retourner à l’école, à retourner travailler », a-t-il mentionné.

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Il considère de plus que les images montrées du quartier des Grésilles sont erronées. Il explique en effet que « le choc des images balaie d’un revers de la main le travail accompli depuis une quinzaine d’années. Dijon n’est pas Chicago, Dijon n’est pas Marseille, Dijon n’est pas la région parisienne ».

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Il ajoute que ce quartier, « laissé à l’abandon dans les années 80 à 90 », a dû être entièrement reconstruit. « Cela prendra du temps, comme cela a pris du temps pour reconstruire ce quartier », regrette-t-il.
Et d’après son analyse, « il y a eu un embrasement irrationnel, avec un sentiment d’abandon ». Selon lui, les habitants « ont décidé de gérer eux-mêmes ce qui ne dépend pas du tout de leur compétence, en ‘garantissant’ la sécurité des habitants ».

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Les propos de l’adjoint du maire ont suscité la colère d’un bon nombre d’internautes, qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Ils dénoncent les paroles d’Hamid El Hassouni et considèrent qu’il cautionne ainsi le fait que les jeunes des Grésilles soient armés et puissent se défendre face à des attaques extérieures.
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