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Régionales : la droite crie victoire, le RN parle d’ « échec de la démocratie », une abstention à 66%

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Le président de la région Provence-Alpes-Cote d'Azur et candidat Les Républicains (LR) en région Provence-Alpes-Cote d'Azur (PACA) Renaud Muselier (C) célèbre sa réélection en arrivant à son QG de campagne après le second tour des élections régionales françaises, le 27 juin 2021.

Photo: NICOLAS TUCAT/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

La droite criait victoire dimanche au soir du second tour des élections régionales et départementales tandis que le Rassemblement national minimisait sa défaite, évoquant un « échec de la démocratie » en raison de la nouvelle abstention record enregistrée dans les bureaux de vote. 
« Le Front national a été arrêté et nous l’avons fait fortement reculer », s’est réjoui le président sortant des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR), réélu face à son rival du RN Sébastien Chenu.
Une victoire de la droite
« Depuis 18 mois et notre échec aux européennes, on n’a cessé de retrouver les Français et ils nous ont retrouvés dans les différentes collectivités » a déclaré le président du parti Les Républicains (LR) Christian Jacob sur France 2.
« On a gagné très largement les municipales, on a gagné les sénatoriales, les législatives partielles, les départementales, les régionales : on est aujourd’hui clairement la seule force d’alternance », a-t-il ajouté,
Le vice-président du RN Jordan Bardella a de son côté refusé de parler d’échec de son parti, estimant qu’il s’agissait avant tout d’ « échec de la démocratie française », dans une allusion au niveau d’abstention, autour de 66%.
Fustigeant « une organisation désastreuse et erratique des scrutins par le ministère de l’Intérieur », la présidente du RN Marine Le Pen a pris acte de la défaite de son parti, notamment en région Paca.
« Cette désaffection civique historique constitue un signal majeur lancé à toute la classe politique et même à toute la société », a-t-elle ajouté lors d’une déclaration au siège du RN à Nanterre (Hauts-de-Seine), évoquant « une crise profonde de la démocratie locale ».
LREM bon dernier
Dans les rangs de la majorité présidentielle, le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a quant à lui admis, sur BFMTV, que les premiers résultats du scrutin constituaient une « déception ». C’est toutefois « une satisfaction », que le Rassemblement national ait reculé, a ajouté le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur France 2.
A gauche, le chef de file de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a également exprimé son satisfecit et son « soulagement » face à la « lourde défaite subie par le RN », en région Paca et « sa joie » face au « magnifique résultat » obtenu à la Réunion par Huguette Bello « qui a su tendre la main aux communistes et aux socialistes pour obtenir la victoire finale ».  
« Il y a en fait deux blocs qui sortent renforcés de ces élections : il y a le bloc de droite incontestablement, mais il y aussi le bloc écolo et de gauche et on est au fond autour de 34-35% », a souligné de son côté l’eurodéputé EELV Yannick Jadot sur TF1.