En raison des dernières restrictions mises en place par les autorités italiennes pour lutter contre le coronavirus, de nombreux Français ont été refoulés à la frontière de Menton. Seuls les motifs professionnels ou de santé étant acceptés.
Ce mardi, Monique et son mari Bernard souhaitaient se rendre à Vintimille en voiture pour profiter la journée. Problème, une fois arrivé sur le bord de mer à Menton, au niveau de la frontière, le couple a été refoulé par les forces de l’ordre italiennes. « On aimerait qu’ils soient aussi zélés avec les migrants », a lancé Monique sous la colère.
Sur place, de nombreux Français impatients de retourner en Italie pour acheter des cigarettes, faire des courses ou tout simplement se balader, ont donc trouvé la route barrée, avec une belle file d’attente avant d’être obligés de faire demi-tour, relate Nice-Matin.
Les Français refoulés par les Italiens à la frontière de Menton https://t.co/u2FpIeTj9b pic.twitter.com/waWh6M7KhQ
— Nice-Matin (@Nice_Matin) December 15, 2020
« Nous savions qu’ils avaient durci les mesures anti-Covid. Et que du 21 décembre au 6 janvier les Italiens ne pourront pas circuler d’une région à une autre, et que les touristes étrangers seront soumis à une quarantaine. Mais nous avons vu sur le site du ministère français des Affaires étrangères que les Italiens avaient mis en place un certain nombre d’exceptions pour les travailleurs frontaliers, ainsi que pour un transit de moins de 36 h sur leur territoire. C’est dans ce cadre-là que nous comptions passer la journée à Vintimille », a expliqué Monique.
Mais visiblement, cette tolérance n’a pas été appliquée. Les forces de l’ordre ont simplement indiqué qu’il fallait pouvoir justifier de motifs professionnels ou de santé pour entrer sur le territoire Italien.
Néanmoins, d’après le média Sanremo News, les fumeurs ont pu accéder au « market » situé quelques mètres après la frontière haute (pont Saint-Louis) de Menton, car les douaniers italiens étant postés juste après. Aussi, pour franchir la frontière sans être arrêté, ils ont indiqué qu’il suffisait de passer par l’autoroute. Car pour éviter de créer des embouteillages, il n’y avait aucun contrôle à la barrière de Vintimille.
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