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Le sénat ouvre une commission d’enquête sur TikTok

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Application TikTok.

Photo: de Drew Angerer/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La commission d’enquête sénatoriale sur l’utilisation du réseau social TikTok débutera ses travaux lundi, avec l’audition d’un chercheur en intelligence artificielle, Marc Faddoul, spécialiste des algorithmes.
Créée à la demande du groupe Les Indépendants, la commission d’enquête a tenu mercredi sa première réunion pour constituer son bureau. Le président du groupe Claude Malhuret en sera le rapporteur et le socialiste Mickaël Vallet le président. « L’actualité aux États-Unis, au Canada, et en Europe, conforte notre initiative au Sénat », a estimé M. Malhuret.
« Nous ne sommes pas en mesure d’affirmer que TikTok n’est pas un instrument potentiel de désinformation ou de manipulation au profit de régimes non-démocratiques, ni que son utilisation est sûre au regard de la nécessaire protection des données. La commission d’enquête permettra de faire toute la lumière sur ces questions et fera des recommandations », a-t-il développé.
Pour Mickael Vallet, « le succès impressionnant de TikTok, notamment auprès de la jeunesse, rend plus nécessaire encore, de dissiper certaines zones d’ombre : comment fonctionne son algorithme, pourquoi est-il plus addictif que d’autres réseaux, a-t-il des effets néfastes sur le développement du cerveau des adolescents et des enfants ? ».

(Photo de DENIS CHARLET/AFP via Getty Images)

Le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot recevra vendredi l’un des responsables mondiaux du réseau, en pleine tournée européenne pour répondre aux critiques sur son utilisation des données, a indiqué mercredi le ministère.
Jean-Noël Barrot compte demander à Erich Andersen, conseiller général de ByteDance, maison-mère de TikTok, « la feuille de route et les engagements de l’entreprise » ainsi qu’un « calendrier opérationnel précis » des mesures prises pour protéger les données de ses utilisateurs, a précisé le ministère.
Dans un contexte de défiance croissante des Occidentaux à l’égard du réseau social chinois, les États-Unis ont pour leur part, fait cette semaine un pas significatif vers une interdiction de la très populaire application, via un projet de loi soutenu par la Maison Blanche.