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Une boisson énergisante par jour entraîne la mort d’un homme - sa veuve sensibilise maintenant sur les dangers d’en consommer

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Photo: Illustration - Shutterstock

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Durée de lecture: 6 Min.

Après avoir perdu son mari des suites d’une crise cardiaque, une veuve s’efforce de sensibiliser les autres aux dangers des boissons énergisantes à teneur élevée en caféine.
Cassondra Reynolds, de Rancho Santa Margarita, en Californie, a perdu son mari, John, en février 2011. John n’avait que 41 ans lorsqu’il est décédé.
« Il était ma seule famille », a partagé Cassondra au Daily Mail. « Il était tout pour moi et il était mon âme sœur, et maintenant il est parti. »
John, mécanicien, travaillait régulièrement de nuit et a pris l’habitude de boire une boisson énergisante au début de chaque quart de travail pour l’aider à rester alerte. Plus tard, un médecin a révélé à Cassondra que cette habitude, c’est « comme jouer à la roulette russe avec sa vie ».
Le matin du 5 février 2011, Cassondra s’est réveillée en entendant John qui haletait. Elle a appelé une ambulance et lui a administré la RCR jusqu’à l’arrivée des secours.
« J’étais dans un état de panique et de choc », se souvient Cassondra, « parce que je n’avais aucune idée de ce qui arrivait à mon mari. »

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À l’hôpital, John a été conduit aux soins intensifs en cardiologie et a été mis dans un coma artificiel. Les trois fils du couple, alors âgés de 5, 6 et 8 ans, ont vu leur père lutter pour survivre.
« Lorsqu’il est allé à l’hôpital, explique Cassondra, les médecins m’ont dit que son taux de sucre était très élevé et m’ont posé toutes sortes de questions sur son mode de vie. »
Le cardiologue a affirmé que le cœur de John était aussi fort que celui d’un jeune de 25 ans. Cependant, lorsque Cassondra a informé l’équipe médicale que son mari consommait régulièrement des boissons énergétiques, le médecin a répondu que même une seule boisson énergétique par jour avait la capacité de perturber le rythme naturel du cœur et provoquer un arrêt cardiaque.
Quatorze jours après l’admission de John à l’hôpital, il a été déclaré en état de mort cérébrale. Cassondra a pris la décision dévastatrice de faire éteindre son appareil de réanimation, et les garçons du couple ont dû dire un dernier au revoir à leur père.
« C’était un très bon père et le meilleur des maris », a expliqué Cassondra. « Lui rendre son dernier souffle a été la chose la plus douloureuse que j’aie jamais vécue. J’avais l’impression que mon coeur se brisait physiquement. »
Tragiquement, en raison d’une erreur bureaucratique, les organes de John n’ont pas été donnés à son décès ; le père de trois enfants était un donneur d’organes enregistré. Cette erreur a ajouté une dimension supplémentaire à la perte déjà insupportable de Cassondra.
Le 14 novembre 2018, près de huit ans après le décès de son mari, Cassondra s’est rendue sur Facebook pour inciter ceux qui la suivent à se souvenir de John et à partager son histoire dans le but d’aider les autres.
« C’est tellement important d’aider à sensibiliser les autres aux dangers des boissons énergisantes, même lorsqu’on n’en boit pas. », a-t-elle plaidé. « S’il vous plaît, aidez-moi à en aider d’autres. Des gens en meurent ! Des enfants en meurent. »
Cassondra a également été inspirée de partager l’histoire de John sur le blogue de Love What Matters après une vague d’amour et de soutien provenant des membres du public. « L’effusion de gentillesse, de messages d’encouragement et d’amour qui a été envoyée à mes enfants et à moi-même a été écrasante », a écrit Cassondra.
L’amère déception de la mère face à l’échec du don d’organes de son mari a également été apaisée par l’apprentissage d’une chose importante : des centaines de personnes ont été inspirées à renoncer aux boissons énergisantes après avoir lu l’épreuve de la famille Reynolds.
« Le nombre de personnes dont j’ai eu des nouvelles a largement dépassé les 12 personnes qui auraient été aidées par le don d’organes [de John] », a expliqué Cassondra, sur le site de Love What Matters, « et la mort de mon mari a maintenant un but. »

Illustration – Shutterstock | Keith Homan

Neuf ans après la mort de John, Cassondra, aujourd’hui âgée de 49 ans, a tourné ses énergies pour lutter en faveur de lois qui limiteront la consommation de boissons énergisantes aux États-Unis. Elle a lancé sur Facebook un groupe appelé Energy Drink and Pre-Workout Awareness, qui compte à ce jour plus de 11 000 membres.
« J’espère qu’en continuant à partager, les bonnes personnes seront mises sur mon chemin pour faire passer le message à plus grande échelle », a réfléchi Cassondra, « et, espérons-le, amener un changement. »