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« Urgence violences policières » : une application pour récolter des « preuves » lors d’interventions des forces de l’ordre

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Manifestation de "Gilets Jaunes" à Strasbourg, le 2 février 2019.

Photo: : FREDERICK FLORIN/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

L’Observatoire national des pratiques et des violences policières (ONVP) a lancé une application qui permet de filmer les interventions des forces de l’ordre et de conserver les « preuves » sur un serveur.
Des familles de victimes de « violences policières » lancent mardi une application pour filmer les interventions des forces de l’ordre avec pour objectif de récolter des « preuves » en cas de manquements, ont-elles indiqué.
Appelée « Urgence violences policières », cette application permet de filmer en direct les interventions des forces de l’ordre et d’envoyer les images à l’association de familles, selon l’une de ses membres, Amal Bentounsi. Les vidéos sont géolocalisées et « conservées sur un serveur » et pourront être transmises à la justice, ajoute la militante.
Dans ce genre d’affaires, les vidéos jouent un rôle majeur et peuvent faire office de « preuves », assure-t-elle. Quand il n’y a pas d’éléments matériels, comme une vidéo, c’est « très difficile de poursuivre en justice », ajoute-t-elle.

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Présentée bientôt en banlieue parisienne
L’application est pour l’instant disponible sur Android et devrait prochainement l’être sur iOS. L’association doit la présenter au public dans plusieurs villes de banlieue parisienne, dont Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) ou Mantes-la-Jolie (Yvelines), cette semaine.
À l’origine de l’application, l’Observatoire national des pratiques et des violences policières (ONVP) qui regroupe plusieurs familles de victimes de « violences policières » dont Amal Bentounsi. Son frère, Amine, a été tué d’une balle dans le dos par un policier en 2012 en Seine-Saint-Denis. En 2017, le policier a été condamné en appel à cinq ans de prison avec sursis, le tribunal estimant qu’il n’avait pas agi en état de légitime défense.