Virus du PCC : le Pr Caumes propose de « laisser les jeunes se contaminer entre eux »

Par Nathalie Dieul
3 août 2020 22:52 Mis à jour: 3 août 2020 22:52

Depuis que le professeur Éric Caumes, chef du Service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, s’est entretenu avec Le Parisien ce samedi 1er août, il a beaucoup fait parler de la stratégie qu’il propose : laisser les jeunes se contaminer entre eux.

« Je pense de plus en plus qu’il faut laisser les jeunes se contaminer entre eux », a déclaré le Pr Caumes au Parisien. « En les laissant se contaminer, ils participeront à l’immunité collective », a-t-il ajouté. Toutefois, sa proposition est accompagnée d’une condition : « qu’ils ne voient pas leurs parents et leurs grands-parents ».

Interrogé par RTL au sujet de ses déclarations, l’infectiologue assure qu’elles étaient « assez réfléchies ». « Je pars du constat que les jeunes ne nous ont pas demandé notre avis, ils se réunissent, font la fête parfois par milliers. À partir du moment où on ne fait rien pour empêcher ça, il faut l’accepter », a-t-il expliqué.

Le professeur Éric Caumes pense en effet qu’une grande partie du problème dans le contexte actuel est lié aux rassemblements des jeunes. « Regardez comment [les jeunes] se comportent. Vous voulez faire quoi ? Vous voulez envoyer l’armée ? » demande celui qui pense qu’ « on n’a pas le choix » de les laisser faire.

« Sinon, les jeunes seront un réservoir de contamination et on se retrouvera avec une épidémie ingérable. Ne les stigmatisons pas, disons-leur de respecter les anciens », prône le chef du service des maladies infectieuses.

L’infectiologue rappelle toutefois que les jeunes ne sont pas épargnés par le virus du PCC*. « Ils peuvent faire des formes graves, avoir des séquelles tardives et prolongées », assure-t-il. « Maintenant, si on doit débuter l’immunité collective par une partie de la population la moins à risque, c’est par celle-là. »

Parmi les autres mesures préconisées par le chef du Service des maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, il suggère la mise en quarantaine des voyageurs en provenance de pays très à risque plutôt que de seulement les tester.

Même s’il ne peut pas être certain qu’une deuxième vague de l’épidémie va toucher l’Hexagone, le professeur constate que « pour la première fois, le flux s’est inversé dans les services de réanimation d’Île-de-France où il y a plus d’entrées que de sorties. En un mois, on est passé de 0 à 3 admissions à 5 à 10 par jour surtout dans le nord de la région, où la précarité est plus importante ».

« Si ça continue, oui, on ira vers une deuxième vague », conclut le professeur Éric Caumes.

* Epoch Timesdésigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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