La romance de Vladimir Poutine avec une espionne chinoise

7 avril 2016 07:53 Mis à jour: 10 avril 2016 20:59

Certaines rumeurs non confirmées affirment que le président russe Vladimir Poutine fréquenterait l’espionne chinoise présumée Wendi Deng, l’ex-épouse de Rupert Murdoch.

US Weekly cite une source anonyme proche qui confirmait le 31 mars dernier que les deux personnages entretenaient une relation sérieuse. Le magazine prétend que des rumeurs au sujet de leur relation circulaient depuis au moins quelques années.

Vladimir Poutine a été précédemment marié à Lyudmila Putina pendant 30 ans, avant d’annoncer leur divorce en juin 2013. De son côté, Wendi Deng a été mariée à Rupert Murdoch pendant 14 ans, mais les deux ont conclu un accord lors de leur divorce survenu en novembre 2013.

Si Wendi Deng est soupçonnée d’espionnage à la solde de Pékin, il n’existe pas de preuves solides qu’elle agit pour le compte du régime chinois. Elle semble cependant être attirée par les hommes de pouvoir.

Les rumeurs sur ses activités d’espionne chinoise présumée ont surgi lors de son divorce d’avec Murdoch en 2013, en même temps que ses rumeurs lui prêtant une liaison avec l’ancien premier ministre britannique Tony Blair.

En septembre 2013, l’homme d’affaires australien Clive Palmer déclarait que « Rupert s’est séparé de Wendi Deng après avoir découvert qu’elle était une espionne chinoise ». Il a fait cette déclaration au moment où il annonçait qu’il allait lancer des poursuites contre M. Murdoch pour un article défavorable sur ses affaires financières. L’article avait été publié dans The Australian, un journal qui appartient à Rupert Murdoch.

D’après le Daily Mail, M. Palmer aurait affirmé : « Vous savez que la femme de Rupert Murdoch, Wendi Deng, est une espionne chinoise et ce n’est un secret pour personne. »

« Pendant des années, elle a espionné Rupert, prodiguant des largesses financières aux services de renseignements chinois », poursuit Clive Palmer.

Wendi Deng aurait été présentée à Murdoch « accidentellement » lors d’une soirée de dégustation de vin. Selon certaines rumeurs, son mariage avec Rupert Murdoch entrait dans les plans du Parti communiste chinois (PCC), qui désirait influencer la couverture médiatique à l’étranger.

Les médias d’État chinois ont fait peu pour réprimer les soupçons sur le passé de Wendi Deng. Peu après la demande de divorce de Murdoch en juin 2013, le média d’État, le Quotidien du Peuple a publié un article : « Les raisons derrière la demande de divorce de Murdoch : débarrasser News Corp du contrôle de Deng ».

Vision Times de son côté révélait que, selon les termes du divorce, Wendi Deng n’a reçu aucun actif de News Corp. Si les quatre enfants adultes de Murdoch hériteront d’actions avec droit de vote par le biais du fonds de placement de Murdoch, les deux filles que le milliardaire a eues avec Deng recevront des fonds (d’une valeur de 8,7 millions de dollars), mais sans droit de vote.

C’est une tactique courante dans le monde du renseignement d’utiliser les relations sexuelles – ou « sexpionage » pour espionner – et les agences chinoises ne sont pas les seules à y avoir recours. Cette approche, qui vise à compromettre un individu ciblé, est souvent appelée le « piège mielleux ».

L’ancien directeur du contre-espionnage du KGB Oleg Kalugin a donné une description très connue de la position de la Russie sur cette tactique.

Le Chicago Tribune a rapporté les propos tenus par M. Kalugin : « En Amérique et en Occident, de façon générale, vous demandez de temps en temps à vos hommes de se lever pour leur pays. Il y a très peu de différence. En Russie, nous demandons à nos jeunes femmes de s’allonger. »

Évidemment, ce n’est pas une tactique exclusivement réservée aux femmes. Les services d’espionnage ont recours aussi aux hommes pour le « sexpionage ».

De nombreux documents attestent de l’utilisation généralisée de cette tactique durant la guerre froide, mais il y a eu beaucoup de cas dernièrement.

Le Telegraph a rapporté en 2011 que des fuites de fichiers du renseignement français avaient confirmé que le renseignement chinois s’était servi de pièges mielleux pour espionner les entreprises françaises.

Une opération chinoise d’espionnage présumée avait également été découverte au Japon en octobre 2013, impliquant un club d’hôtesses de Kyoto. Selon le Tokyo Reporter, il s’agissait d’un club privé d’hommes d’affaires japonais, beaucoup ont divulgué aux femmes employées là-bas des informations sur les technologies et les stratégies préparées pour le marché chinois.

Le Reporter affirme que la gérante du club est une citoyenne chinoise, présumée proche de hauts dignitaires du PCC. Une hôtesse de 32 ans et un membre des forces d’autodéfense du Japon de 52 ans y ont également été arrêtés. Les deux ont été reconnus coupables d’avoir contracté un mariage blanc.

En septembre 2014, Benjamin Pierce Bishop, un entrepreneur de 60 ans travaillant à Hawaï pour le département de la défense des États-Unis, avait été condamné à sept ans de prison pour avoir remis des documents gouvernementaux ultrasecrets à sa petite amie, une citoyenne chinoise de 27 ans.

Selon Reuters, les informations fournies par M. Bishop comprenaient des plans de déploiement de systèmes nucléaires stratégiques américains et les radars d’alerte précoce ainsi que d’autres secrets de la défense.

Aujourd’hui, grâce aux médias sociaux, aux salons de discussion et aux différents sites de discussion en ligne, il est devenu beaucoup plus facile de trouver des individus à exploiter. Dans une interview précédemment accordée à Epoch Times, Jody Westby, pdg de Global Cyber Risk, une compagnie spécialisée dans la cybersécurité, a expliqué certaines de ses utilisations actuelles.

Mme Westby explique que lorsque des espions décident de cibler une entreprise, par exemple, il leur suffit aujourd’hui de taper le nom de l’entreprise sur des sites comme LinkedIn et Facebook, ce qui leur donne la carte des employés de l’entreprise.

Une fois l’entreprise cernée, ils vont commencer à analyser les différents profils des employés, à la recherche d’une personne dont ils pourront exploiter un penchant ou un trait – ça peut être quelqu’un qui exprime des griefs contre son travail, quelqu’un qui a besoin de plus d’argent, voire un autre pris dans une relation malsaine.

Les individus identifiés comme ayant un « penchant » à la luxure seront les cibles types pour les pièges mielleux, mais il peut aussi s’agir de quelqu’un pris dans une relation malsaine ou en quête d’une relation amoureuse.

Version anglaise : CHINA SECURITY: Vladimir Putin May be Dating a Chinese Spy

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