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Vœux d’Emmanuel Macron aux Français: un « Président déconnecté », jugent les oppositions

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Le Président Emmanuel Macron lors de son discours télévisé du Nouvel An depuis le palais de l'Élysée, à Paris, le 31 décembre 2022.

Photo: : JULIEN DE ROSA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Un Emmanuel Macron « déconnecté », une « satisfaction présidentielle surréaliste »: les oppositions n’ont guère prisé, le 31 décembre, les vœux aux Français du chef de l’État, qui au contraire a pour ses soutiens réaffirmé son « cap » sur la « valeur travail ».
« Le Président de la République a rappelé son cap, et c’est très important », a réagi, sur BFMTV, la secrétaire d’État Marlène Schiappa. Emmanuel Macron « a évoqué les Français comme un peuple de bâtisseurs. Il a également rappelé son attachement à la valeur travail. À douze reprises, le travail est revenu, ça reste son fil rouge, le fil rouge de ses deux quinquennats », a-t-elle poursuivi.
Si elle a, comme le chef de l’État, réaffirmé la « nécessité » d’une réforme des retraites, Marlène Schiappa n’a pas voulu faire de « pronostics politiciens » sur un éventuel accord avec la droite.
Un Président « déconnecté »
Au sein des oppositions, les réactions sont sévères. À droite, le président des Républicains (LR) Eric Ciotti a fustigé un « sixième exercice de vœux pieux, toujours démentis par l’impuissance, l’inaction et le manque de courage ». Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a lui vu « un Président déconnecté des préoccupations des Français et de solutions à y apporter ».

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Même sévérité chez Europe Écologie-Les Verts (EELV). Emmanuel Macron « nous a semblé totalement déconnecté, tant de l’histoire de notre pays que de la vie des Français », a jugé la nouvelle secrétaire nationale du parti écologiste, Marine Tondelier.
La députée écologiste Sandrine Rousseau n’a elle vu « aucune vision, pas de perspective, pas plus d’empathie » dans l’allocution présidentielle : « De la petite gestion quotidienne et de la grande destruction sociale et écologique ».
« Numéro d’autosatisfaction d’un président obligé d’en appeler à l’unité des Français …. tellement sa politique nous divise et nous fait mal. Nous ne laisserons pas passer une réforme des retraites qui nous obligera à travailler plus longtemps dès 2023 ! », a pris date le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel.
« Ça va chauffer en janvier ! »
« Nous serons mobilisé-e-s ! », a renchéri la porte-parole du PS, Gabrielle Siry. « Rendez-vous dans la rue et dans les grèves », a promis le candidat du NPA, Philippe Poutou.

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Jean-Luc Mélenchon, lui, a préféré manier l’ironie. « Au bout de cinq ans de vœux de Macron je crois qu’ils portent la poisse. 16 degrés à Paris le 31 décembre. Ça va chauffer en janvier ! Bonne année », écrit sur Twitter le leader de La France insoumise LFI).

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Emmanuel Macron « n’a pas été très clair » sur la réforme des retraites, a de son côté jugé le vice-président du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu.
Le chef de l’État a confirmé qu’une réforme serait engagée et appliquée en 2023, sans en préciser les contours. Le gouvernement doit la présenter le 10 janvier. Pour le reste, le Président a « évité le principal »: « la dette, le pouvoir d’achat et l’insécurité », a jugé le député du Nord.