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Alain Delon laisse « un vide abyssal que rien, ni personne, ne pourra combler », a écrit Brigitte Bardot

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Photo: MICHEL GANGNE/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 4 Min.

Dimanche dans une lettre manuscrite, Brigitte Bardot a rendu hommage à l’acteur qui « a représenté le meilleur “du cinéma prestige” de la France, mais aussi à « l’ami, un alter ego, un complice ». Proche également des animaux, Alain Delon a soutenu Brigitte Bardot dans son combat pour les animaux.
La disparition d’Alain Delon « creuse un vide abyssal que rien, ni personne, ne pourra combler », a déclaré Brigitte Bardot dimanche, dans un message manuscrit.

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« Alain en mourant met fin au magnifique chapitre d’une époque révolue, dont il fut un monument souverain », a écrit celle qui reste désormais la dernière légende vivante du 7e art français.
Alain Delon et Brigitte Bardot avaient partagé l’affiche dans Les Amours Célèbres (1961) ou Histoires extraordinaires (1968).

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« Nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux »
« Il a représenté le meilleur “du cinéma prestige” de la France. Un ambassadeur de l’élégance, du talent, de la beauté », écrit « BB » à propos de son ami. « Je perds un ami, un alter ego, un complice. Nous partagions les mêmes valeurs, les mêmes déceptions, le même amour des animaux ».
La Fondation Brigitte Bardot a d’ailleurs elle aussi rendu hommage à un « homme d’exception, un artiste inoubliable et un grand ami des animaux » sur X.

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“Je veux être enterré au milieu de mes bêtes”
« Alain comprenait le lien profond entre l’homme et l’animal. Tout au long de sa vie, il a été entouré de ses fidèles compagnons à quatre pattes, des chiens qui lui ont apporté amour et réconfort, et qu’il a aimés avec une tendresse infinie, comme Loubo, son dernier compagnon qu’il laisse derrière lui », écrit la fondation.

 « Aujourd’hui, il y a trente-cinq tombes. Quand les chiens sont en couple, je les mets ensemble. Toute ma vie est là, dans ces tombes », racontait Alain Delon à Gala. « Je veux être enterré au milieu de mes bêtes », confiait-il.

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« Je pense à une phrase (du poète) Alfred de Vigny dans “La mort du loup” : « À voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse, Seul le silence est grand ; tout le reste est faiblesse », conclut Brigitte Bardot dans sa lettre.