Aucun cas grave de Covid-19 dû au variant Omicron chez les personnes vaccinées selon les autorités israéliennes

Par Jack Phillips
30 novembre 2021 15:34 Mis à jour: 1 décembre 2021 08:33

Selon les autorités israéliennes, les chercheurs n’ont pas trouvé de cas graves de Covid-19 parmi les personnes vaccinées infectées par le variant Omicron.

La souche du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois) – baptisée Omicron par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la semaine dernière – a suscité un nouvel élan de panique dans le monde entier. Plusieurs pays ont imposé des restrictions de voyage vers les pays d’Afrique australe, où ce variant a été repéré pour la première fois.

Le Dr Sharon Alroy-Preis, cheffe des services de santé publique israéliens, a noté que le risque d’infection par Omicron était « très élevé », mais elle a ajouté que les personnes vaccinées puis infectées par ce variant n’étaient que légèrement malades, ont rapporté les médias locaux.

Selon le professeur Dror Mevorach, responsable du département Covid-19 à l’hôpital universitaire Hadassah Ein Karem, les premiers rapports sur les patients infectés par le nouveau variant sont encourageants.

« Si ça continue ainsi, il pourrait s’agir d’une maladie relativement bénigne par rapport au variant Delta, et paradoxalement, si elle prend le dessus, elle entraînera des taux d’infection plus faibles », a fait remarquer le professeur Mevorach, selon le quotidien national Haaretz.

Bien qu’il soit trop tôt pour se prononcer, a-t-il poursuivi, « à ce stade, il est important de recueillir des informations, et non des spéculations ».

Malgré cela, Israël a rejoint une liste croissante de pays (dont les États-Unis) qui ont imposé des restrictions de voyage cette semaine. Dans le même temps, la communauté internationale a laissé entendre que de nouveaux confinements pourraient être nécessaires pour enrayer la propagation de cette souche du virus du PCC, sans savoir si Omicron peut provoquer des formes de maladie grave.

Au cours du week-end, la présidente de l’Association médicale sud-africaine, le Dr Angelique Coetzee, qui a alerté les autorités au sujet de ce nouveau variant, a déclaré aux médias que les symptômes des patients touchés par Omicron étaient « si différents et si légers » de ceux qu’elle « avait traités auparavant ».

Mme Coetzee a expliqué qu’un patient de sa clinique avait été « extrêmement fatigué » pendant deux jours, éprouvant des douleurs corporelles et des maux de tête.

« Les symptômes à ce stade étaient très liés à une infection virale normale. Et comme nous n’avons pas vu de Covid-19 depuis 8 à 10 semaines, nous avons décidé de faire un test », a-t-elle poursuivi. « La plupart des médecins voient des symptômes très, très légers et aucun d’entre eux n’a jusqu’à présent fait admettre de patient en chirurgie. Nous avons été en mesure de traiter ces patients de manière traditionnelle à domicile », a assuré le médecin.

Jusqu’à présent, selon le Dr Coetzee, le variant Omicron touche les personnes âgées de 40 ans ou moins. Environ la moitié des patients présentant les symptômes du variant Omicron étaient vaccinés, a-t-elle précisé.

En réponse aux rapports faisant état de symptômes plus légers, le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis (NIAID), a affirmé qu’il restait encore beaucoup à apprendre sur ce variant.

La semaine dernière, l’OMS a suscité la controverse en décidant de nommer ce variant « Omicron », en sautant les lettres nu et xi de l’alphabet grec qui s’imposaient dans la continuité de sa procédure de dénomination des variants préoccupants. Certains ont émis l’hypothèse que l’agence sanitaire des Nations unies a voulu ménager le PCC. En choisissant la lettre nu pour nommer ce nouveau variant, la lettre xi (l’homonyme du nom de famille du dirigeant chinois Xi Jinping)  se serait logiquement imposée comme nom du prochain variant.

Pour se justifier, l’OMS a déclaré que « [la lettre] xi n’a pas été utilisée car il s’agit d’un nom de famille courant » et l’agence ne voulait en aucun cas « offenser groupe culturel, social, national, régional, professionnel ou ethnique ».


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