Voici les principales réactions internationales après l’admission par l’Iran qu’une tragique « erreur » était à l’origine du crash de l’avion ukrainien qui a fait 176 morts, dont de nombreux Irano-Canadiens ainsi que des Afghans, des Britanniques, des Suédois et des Ukrainiens.
« Nous attendons de l’Iran que les coupables soient traduits en justice », « le paiement de compensations » et « le retour des corps des victimes », a écrit le président Volodymyr Zelensky sur Facebook.
Les 45 spécialistes l’accès total aux éléments de l’enquête
« Nous espérons que l’enquête sera poursuivie sans retards délibérés et sans entraves. Nos 45 spécialistes doivent obtenir l’accès total » à l’ensemble des éléments de l’enquête, a-t-il ajouté.
« Notre priorité demeure de faire la lumière dans ce dossier dans un esprit de transparence et de justice », a affirmé le Premier ministre Justin Trudeau dans un communiqué.
Les ministres des Affaires étrangères canadien et britannique déclarent que les renseignements indiquent que l’avion d’Ukraine International Airlines a été abattu par un missile iranien. L’#Iran a nié ces allégations et a invité les #ÉtatsUnis à participer à l’enquête. pic.twitter.com/x0RkXXbckL
— CGTN Français (@CGTNFrancais) January 10, 2020
Une tragédie nationale les Canadiens en deuil
« Il s’agit d’une tragédie nationale et tous les Canadiens sont dans le deuil. Nous continuerons de travailler avec nos partenaires à travers le monde pour veiller à ce qu’une enquête complète et approfondie soit menée », a-t-il assuré, ajoutant: « le gouvernement du Canada s’attend à la pleine collaboration des autorités iraniennes ».
« Peut-on tirer par erreur un missile sur un avion de ligne ? Malheureusement, les Américains sont bien placés pour le savoir : en 1988 un croiseur américain a abattu par erreur un Airbus d’une compagnie Iranienne. Dans l’histoire il y a eu plusieurs cas ». @jdomerchet #Iran #crash pic.twitter.com/OnBViZVgnR
— C dans l’air (@Cdanslair) January 10, 2020
« Il est important de se saisir de ce moment pour redonner de l’espace à des discussions et des négociations » sur le dossier du nucléaire iranien, a estimé la ministre française des Armées Florence Parly.
« Les leçons que nous devons tirer de cette séquence dramatique que nous avons vécue depuis maintenant plusieurs jours, depuis la fin de l’année 2019, c’est qu’il faut mettre un terme à cette escalade », a-t-elle poursuivi.
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