Pourquoi Hollywood fait la promotion de l’avortement

Par Brian Cates
19 janvier 2020 22:54 Mis à jour: 30 novembre 2020 17:24

La plus grande nouvelle de la récente cérémonie de remise des Golden Globes a été le monologue d’ouverture cinglant de l’animateur Ricky Gervais, au cours duquel il a habilement embroché son public d’élites hollywoodiennes.

Mais pour moi, la véritable histoire de cette soirée-là a été le discours de remerciements de l’actrice Michelle Williams, qui a utilisé son discours aux Golden Globes pour parler de son propre avortement.

De nombreux médias ont immédiatement qualifié de « puissant » et « émouvant » le discours de Michelle Williams, dans lequel elle a exprimé sa profonde gratitude envers l’avortement pour lui avoir permis de poursuivre une carrière d’actrice.

Voici ce que Michelle Williams a relaté dans son discours :

« Quand vous mettez ceci entre les mains de quelqu’un, vous reconnaissez les choix qu’il fait en tant qu’acteur. Moment par moment, scène par scène, jour par jour. Mais vous reconnaissez aussi les choix qu’ils font en tant que personne. L’éducation qu’il a poursuivie, la formation qu’il a suivie, les heures qu’il y ont investies. Je suis reconnaissante de cette reconnaissance des choix que j’ai faits et je suis également reconnaissante de vivre à une époque dans notre société où le choix existe, parce qu’en tant que femmes et filles, des choses peuvent arriver à notre corps qui ne relèvent pas de notre choix », a commencé Mme Williams.

« J’ai fait de mon mieux pour vivre une vie que j’ai moi-même bâtie, et pas seulement subir une série d’événements qui me sont arrivés. Mais une vie où je pouvais prendre du recul, regarder et reconnaître partout mon écriture : parfois désordonnée et griffonnée, parfois soignée et précise. Mais une écriture que j’avais tracée de ma propre main. Et je n’aurais pas pu le faire sans utiliser le droit de choisir d’une femme. »

« Choisir quand avoir mes enfants et avec qui, dans un moment où je me sentais soutenue et capable d’équilibrer nos vies sachant, comme toutes les mères le savent, que la balance doit et va toujours pencher vers nos enfants. Cependant, je sais que mes choix pourraient paraître différents des vôtres, mais remerciez Dieu ou qui que ce soit que vous priez pour le fait que nous puissions vivre dans un pays fondé sur des principes tels que la liberté de croyances. Donc, les femmes de 18 à 118 ans, quand il est temps de voter, veuillez le faire dans votre propre intérêt. C’est ce que font les hommes depuis des années, et c’est pourquoi le monde leur ressemble tant, mais n’oubliez pas que nous sommes le plus grand corps électoral de ce pays. Faisons en sorte qu’il nous ressemble davantage », a-t-elle déclaré.

Je pleure pour Michelle Williams. Elle ne peut même pas voir ce qu’elle s’est infligée dans sa quête pour éviter de regarder la vérité sur ce qu’elle a fait.

Derrière l’utilisation de célébrités se dissimule la vérité

La tendance des célébrités hollywoodiennes à signaler leurs avortements se produit depuis un certain temps déjà. C’est présenté comme un acte incroyablement courageux et étonnamment noble pour une mère de payer un avorteur pour mettre fin à la vie de son propre enfant.

Permettez-moi de souligner que la plupart des femmes américaines ne soutiennent pas le mouvement pro-avortement, peu importe combien de célébrités démocrates et hollywoodiennes se prononcent pour répéter ce mensonge fatigué.

En mai 2019, Gallup a découvert que 51 % des Américaines se sont identifiées comme « pro-vie » contre seulement 43 % qui se sont identifiées comme « pro-choix ». 6 % n’avaient « aucune opinion ».

Une grande partie de l’activisme actuel des célébrités en faveur de l’avortement provient d’une réaction face à l’adoption par des États comme la Géorgie et l’Alabama de nouvelles lois concernant la pratique de l’avortement, avec des « projets de loi sur les battements de cœur » et en faisant passer la limite légale de la procédure meurtrière de 26 semaines de gestation (6 1/2 mois de grossesse) à 20 semaines (cinq mois).

Le plus gros problème avec le « pro-choix »

De nombreuses célébrités hollywoodiennes comme Michelle Williams tiennent simplement pour acquis que les vies humaines détruites par l’avortement n’ont que peu de valeur, voire aucune.

Soit une vie humaine a une valeur en soi, indépendamment de la façon dont nous choisissons de la considérer, soit nous sommes aveugles comme une taupe en pensant que nos préférences et nos désirs mentaux établissent ou enlèvent de la valeur à la vie d’autres êtres humains.

Il n’y a pas de juste milieu ici, c’est pourquoi le débat sur l’avortement est l’une des questions les plus féroces dont les Américains discutent entre eux.

L’argument pour nier la valeur d’humanité de l’enfant à naître est resté pratiquement inchangé depuis que je l’ai entendu pour la première fois dans les années 1980.

L’argument est le suivant : si la femme enceinte accorde de la valeur à l’enfant à naître, alors la vie de cet enfant a une grande valeur parce que c’est la femme elle-même qui l’établit, personne d’autre.

Mais cela signifie nécessairement que le contraire est également vrai : si la femme n’accorde aucune valeur à la vie de l’enfant, alors cette vie n’a aucune valeur et peut être prise pour peu ou pas de raison du tout.

La théorie veut que l’octroi ou le refus de valeur soit la seule prérogative de la femme au sein de laquelle réside l’enfant à naître. Elle accorde ou refuse de donner de la valeur à la vie de son propre enfant en fonction des choix qu’elle fait.

Il s’agit d’une forme de solipsisme déguisé en politique publique.

Beaucoup de gens que vous rencontrez en politique croient vraiment qu’ils ont à leur disposition un pouvoir surnaturel impressionnant qui crée de la valeur pour la vie humaine dans un cas, et la nie dans un autre.

Je ne suis pas une de ces personnes.

Je ne pense pas que les simples mortels aient cette incroyable capacité que certains s’attribuent à eux-mêmes. Je ne crois pas qu’ils possèdent vraiment cette superpuissance géniale qu’ils se vantent de posséder. Ce n’est rien d’autre qu’une illusion. Et une illusion fatale, en plus.

Ils peuvent vouloir croire sincèrement qu’ils inventent la valeur de la vie humaine à partir de rien dans un cas ou qu’ils la font disparaître dans un autre, comme un magicien de fête selon leur propre état mental, mais ils ne sont pas.

Aucun être humain n’a un tel pouvoir sur d’autres êtres humains. Il s’agit d’une confusion de pensée, souvent inspirée par un désir de rationalisation.

« Si nous sommes tous d’accord entre nous que ce ne sont pas des êtres humains dont la vie a de la valeur, alors c’est très bien si nous choisissons de les tuer. »

C’est pourquoi la réaffirmation constante du déni de l’humanité des enfants à naître et de la valeur de leur vie est si importante pour ceux qui soutiennent l’idée de mettre fin à ces vies par un avortement de convenance.

On ne peut violer sa conscience qu’un certain nombre de fois avant qu’elle ne se durcisse au point de ne plus rien ressentir.

Une voix intérieure que vous avez entendue clairement une fois devient moins forte, puis avec le temps, vous l’aurez réduite à une petite voix inerte.

Et la vraie tragédie est que si vous continuez à noyer cette petite voix inerte, elle finira par disparaître… pour toujours.

Brian Cates est un écrivain du sud du Texas et l’auteur de Nobody Asked my Opinion… But Here is it Anyway ! (personne ne m’a demandé mon avis… mais le voici quand même !).

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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